Si l’OM pouvait espérer mieux dimanche face au PSG, la défaite (2-0) a tout de même fait apparaître de grosses lacunes aussi bien défensivement, qu’au niveau de l’efficacité offensive. Dans l’état d’esprit, difficile de reprocher quoi que ce soit aux olympiens. Dans le jeu c’est autre chose.
L’OM s’est d’abord montré extrêmement friable en défense. Nkoulou et Steve Mandanda, censés être les deux patrons derrières, enchaînent les performances très moyennes. Le portier Marseillais d’habitude si calme et serein, n’a rarement semblé autant perdu que lors de ce classico. Son implication sur le premier but l’a clairement déstabilisé.
Offensivement, Gignac a été le symbole de l’inefficacité, du manque de tranchant et de présence dans la surface adverse. Seule en pointe, l’attaquant martégual a trop souvent dézoné et a manqué de puissance et d’agressivité pour conclure les actions marseillaises. L’OM a centré 36 fois et tiré 16 fois au buts (dont 6 tirs cadrés), c’est dire si les Olympiens ont manqué de réalisme.
Ce constat, Elie Baup l’a lui même fait dès la fin du match. Faut-il pour autant s’attendre des changements pour la seconde confrontation avec le PSG? Pas vraiment. Même si l’OM a recruté au mercato hivernal, l’entraineur du club phocéen, peu adepte du turn-over, devrait conserver son ossature.
Le probable forfait de Jérémy Morel pourrait cependant pousser Baup à titulariser Diawara dans l’axe avec Nkoulou et décaler Mendes dans le couloir droit. Le milieu Barton/Romao a lui plutôt bien fonctionné. Il sera reconduit. Au poste d’attaquant droit, Elie Baup devra choisir entre Foued Kadir et Jordan Ayew de retour de suspension. Le jeune ghanéen pourrait offrir plus de percussion et de vitesse au jeu olympien.
Le onze de départ probable:
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