Chaque mois, vous retrouverez l’actualité foot décryptée par le site Butfootballclub. Deuxiéme chronique avant ce Classique OM – PSG dimanche !
Nous y voilà ! Dimanche, c’est le moment tant attendu jusqu’en 2012 et redouté depuis que les Qataris déversent leurs milliards dans la capitale. Le PSG arrive au Vélodrome et, comme d’habitude, tous les supporters de l’OM rêvent d’un triomphe. Sauf que ce n’est plus arrivé depuis 14 ans en Ligue 1… Il y a bien eu le 2-1 en Coupe de France en février 2023 mais tellement de désillusions avant et après… Alors, pourquoi devrions-nous y croire un peu plus cette fois ?
Eh bien, peut-être parce que depuis 2017, à chaque fois que Kylian Mbappé n’a pas joué, l’OM a battu le PSG. Oui, c’est arrivé seulement deux fois. Et oui, le néo-Madrilène n’est pas blessé ou suspendu cette fois. Il a simplement décidé de recommencer à jouer au foot dans un vrai club. Il faut donc trouver mieux que cette statistique. En fait, la vraie raison d’y croire, c’est le virage opéré par la direction parisienne, avec moins de stars et plus de jeunes. Cette saison, plus de Mbappé, de Messi ou de Neymar pour transformer une prestation moyenne en victoire via un coup d’éclat. Mardi, Paris a manqué de réalisme contre le PSV (1-1) en C1 et l’a payé cash. Ça ne se produisait plus depuis trop longtemps. En coupant le robinet à fric, le PSG va peut-être redevenir ce faux grand qu’il a toujours été. Celui qui était fort avec les faibles et faible avec les forts. Celui qui baissait la tête dès qu’on lui rentrait dedans.
Mais pour le « taper » comme à la belle époque, pour revenir aux fondamentaux du Classico (une victoire sur deux pour l’OM avant le Qatar), il va falloir jouer un vrai match d’hommes. Comme à la belle époque. Imposer un pressing tout terrain, laisser traîner la semelle ou les coudes dans les duels, regarder dans les yeux et bien faire comprendre qu’à Marseille, les Parisiens ne feront jamais la loi. Revenir aux fondamentaux, là aussi. Ceux du combat, de la hargne, de la haine de l’adversaire. Jusqu’à présent, l’équipe de Roberto De Zerbi a joué sur un rythme pépère. Dimanche, on veut du sang, de la sueur et des larmes (adverses). Soit la base de tout classique. Si et seulement si ces trois éléments sont réunis, on peut espérer regoûter au bonheur de février 2023 ou des OM-PSG pré-Qatar. On y croit. Allez l’OM !
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