Avec le début du championnat dans quelques jours, L’Equipe a interviewé le nouveau coach de l’OM, Roberto De Zerbi. L’Italien revient sur l’été mouvementé qu’il a vécu.
Ce jeudi, le quotidien sportif L’Equipe a publié un entretien avec Roberto De Zerbi. L’entraîneur s’est exprimé sur plusieurs sujets, notamment la construction de son effectif qui n’est pas encore terminé. Il revient aussi sur le départ d’Aubameyang, un joueur d’expérience qui laisse place à des jeunes.
« Un effectif jeune? Ce sont les circonstances. Pierre-Emerick Aubameyang (35 ans), je ne voulais pas qu’il parte, avoue le coach italien à L’Equipe. Mais j’ai accepté sa décision quand j’ai compris sa volonté. Je ne fais pas attention à l’âge d’un joueur, je regarde plutôt s’il a du caractère, s’il est bon ou pas. Il y a des jeunes qui ont du caractère, et des plus vieux qui sont bons mais qui ont peur. À Brighton, j’avais Adam Lallana et James Milner qui avaient presque mon âge, et ils étaient des exemples en tant que professionnels. »
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« Je suis moins dans la verticalité et le jeu direct que Tudor. Je préfère un jeu de possession orienté sur la gestion des temps forts et le contrôle du ballon »
Enthousiasmé par la ferveur du Vélodrome et la passion locale, le nouvel entraîneur olympien Roberto De Zerbi… pic.twitter.com/lH9p1HaZXK
— L’ÉQUIPE (@lequipe) August 14, 2024
ça ne s’est pas fait à cause de divergences entre le directeur sportif Javier Ribalta et Pablo Longoria
« Je voulais déjà venir à cette époque. Sans parler des aspects financiers ou de construction d’effectif, je crois que ça ne s’est pas fait à cause de divergences entre le directeur sportif Javier Ribalta et Pablo Longoria, explique RDZ à L’Equipe. Avec mon staff, on avait longuement étudié l’effectif. Il y avait des joueurs comme Gerson, Under… Cette fois, Pablo et Medhi ont tout fait, dans leur comportement et leurs discours, pour que ça se fasse. Ils m’ont respecté, m’ont fait me sentir important, ils ont été adorables et honnêtes avec moi. Ce n’est pas le nom du club qui est important, mais ce que je ressens. Le rapport avec les dirigeants, quand on discute et qu’on se comprend rapidement sur comment on veut jouer, sur ce dont on a besoin. Sans vendre du rêve mais en se disant la vérité. Je pense qu’on a trouvé l’accord en même pas cinq minutes. »