La Provence a interrogé plusieurs parents de joueuses du centre de formations de l’Olympique de Marseille. Ces derniers détaillent un évènement qui a eu lieu cet hiver.
Cet hiver, des filles du centre de formation de l’Olympique de Marseille « ont été obligées de se changer dehors en culotte en plein hiver », explique un parent à La Provence ce dimanche. Un autre détail cet évènement qui l’a poussé à rencontrer Pablo Longoria afin de remédier à ce gros problème.
« Elles ont laissé le vestiaire sale. Et encore, sale, c’est un grand mot… Elles avaient juste oublié quelques emballages de Twix. Pour les punir, on les a obligées à se changer dehors. Longoria semblait vraiment prendre le problème en considération, il lui a demandé de s’en occuper. Un rendez-vous a alors été programmé le 12 août au Campus pour en discuter. Je l’ai dit à tous les parents. Mais la rencontre a ensuite été annulée. Tessier m’a dit qu’il allait enquêter. Nous allons nous regrouper avec tous les parents pour nous faire entendre une bonne fois pour toutes, renchérit le premier père, tout aussi résolu à faire la lumière sur les méthodes d’encadrement des filles à l’OM. Tout le monde a peur de parler, par crainte que ça se répercute sur elles. Dès qu’on dit quelque chose, on se heurte à des sourds »
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« Nos filles obligées de se changer dehors en culotte en plein hiver », dénoncent des parents de jeunes joueuses de l’#OM. L’incident s’est produit une fois (de trop) la saison passée. Le club condamne fermement mais explique qu’il n’est pas responsable ⤵️https://t.co/AHdjHFrNmj
— Alexandre Jacquin (@AJac13) September 23, 2023
La réponse de l’OM à La Provence :
« Ces entraînements se sont déroulés au stade Eynaud, géré par la municipalité, dans le cadre d’une convention qui lie le collège Grande Bastide, le Smuc, le District de Provence et l’OM, nous explique-t-on. Ce n’est pas la section féminine à proprement parler, nous ne sommes pas responsables de la coordination de ces entraînements qui se déroulent sur un temps scolaire. Il faut savoir qu’auparavant, le gardien de ce stade, salarié de la ville, n’ouvrait pas les vestiaires. Il l’a fait à partir de la saison passée. Mais comme les filles n’avaient pas laissé propre, il les a refermés lors d’une séance pour les punir. C’est une section sportive de collège, mais ce sont quand même des encadrants de l’OM qui dirigent et étaient présents ce jour-là. Jamais le club ne s’est autant investi dans sa section féminine »