Réunion houleuse entre supporters et dirigeants, départ de Marcelino et direction en retrait. L’Olympique de Marseille traverse une forte tempête. Sur les ondes de RMC Sport, Renaud Muselier, président du conseil régional de PACA et ancien vice-président de l’OM, a fermement condamné ce système de pressions.
En quelques jours, l’OM a basculé dans une crise profonde. Après la réunion violente entre les dirigeants et les groupes de supporters, Pablo Longoria et Javier Ribalta ont décidés de se retirer pour réfléchir à la suite et Marcelino a démissionné seulement deux mois après son arrivée. Résultat, Jacques Abardonado assurera l’intérim ce jeudi face à l’Ajax Amsterdam en ouverture de la phase de poules de la Ligue Europa. Dans l’émission Rothen S’enflamme sur RMC, Renaud Muselier, a condamné toutes pressions à l’encontre des dirigeants.
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« On ne peut pas avoir ce système de pressions. On n’est plus dans un système de démocratie »
👤 Renaud Muselier, président du conseil régional de PACA et ancien vice-président de l’OM :
🎙 « On ne peut pas avoir ce système de pressions, qui fait que depuis 1995 on a déjà changé 5 fois de président. On n’est plus dans un système de démocratie. » pic.twitter.com/XekyPQHZgZ
— Rothen s’enflamme (@Rothensenflamme) September 20, 2023
« J’ai téléphoné hier soir à Pablo Longoria pour savoir ce qu’il s’est passé. J’avais en face de moi un homme avec une équipe qui ne peut accepter ce qu’il s’est passé à la réunion, a-t-il affirmé. J’ai entendu tout ce que vous venez de dire, j’essaye de faire la part des choses, de m’extraire la passion du football qui est la mienne et celle de cette ville qui transcende tout le monde. Il y a un moment où on ne peut pas avoir ce système de pressions, qui fait que depuis 1995 on a déjà changé 5 fois de président et que les équipes de supporters qui sont là dont un tout particulièrement mettent une pression en permanence sur les uns ou les autres de façon à ce que cela devienne ingouvernable. On n’est plus dans un système de démocratie où il y a le respect des dirigeants, du club, de l’argent investi. Tu as des menaces de mort sur la famille et les enfants. Nous, à l’époque, on avait fait remonter le club en première division et on avait mis de l’ordre. Chacun à sa place. Là, nous sommes passés dans une autre dimension. La réunion était programmée depuis longtemps. Incontestablement, elle a mal tourné. Ceux qui étaient en face des supporters l’ont très mal vécu. Pour ce qui est du contenu, on verra par la suite les conséquences des uns et des autres. Pourquoi avec le début de saison qui est largement discutable mais loin d’être catastrophique, on se retrouve dans une telle situation. Qu’y a-t-il derrière ? Ceux qui se disent amoureux de l’OM et supporters du club veulent décider à la place du président, je suis contre. Si pour cela on doit passer par des menaces physiques, je me battrais toute ma vie contre ça, ce que j’ai toujours fait. Je pense que si Longoria part de Marseille, je ne vois pas comment McCourt va rester là dedans. Si le propriétaire et le président s’en vont, cela signifie que ce club est incapable d’avoir une stabilité. Si jamais Longoria n’a aucun soutien dans cette affaire là et qu’il est jeté en pâture, il n’aura aucune raison de rester », a confié Muselier.