Après l’humiliante défaite face au PSG à domicile (1-4), les supporteurs de l’OL ont poussé un énorme coup de gueule en s’exprimant directement face au joueurs dans le stade au terme de la rencontre. L’éditorialiste Daniel Riolo, comprend le recadrage effectué par les supporters lyonnais vu la situation dans laquelle se trouve Lyon actuellement.
Rien ne va plus à Lyon. Au terme de la déroute face au PSG les supporters lyonnais ont recadré les joueurs depuis le stade. Dans l’émission l’After Foot sur les ondes de RMC Sport, le journaliste Daniel Riolo a donné son sentiment sur l’ancien club de Jean Michel Aulas, actuel dernier du championnat de Ligue 1 après quatre journée de championnat.
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« C’est une tendance: de plus en plus dans les tribunes s’exerce un contre-pouvoir aux directions un peu nourri d’une forme d’idéologie politique, analyse-t-il dans l’After, mardi. Je ne parle pas de gauche, ni de droite, ni d’échiquier politique mais de cette volonté d’être un contre-pouvoir. En gros, ‘le foot, c’est le business et le club, c’est nous, il ne reste plus que nous. On est les sauveurs, ceux qui tenons les tribunes’. De plus en plus, ils veulent exercer avec force ce contre-pouvoir. On a cette volonté de prise de pouvoir à Lyon avec ce qui s’est passé après le match contre le PSG. J’ai lu énormément de gens commenter cette scène avec un profond mépris pour ce qu’ils ont vu. Je ne supporte pas le mépris affiché par certains journalistes au capo des Bad Gones. Ce mépris populaire comme quoi il y aurait la classe politique – les dirigeants et les journalistes -, mais les supporters n’ont pas le droit de convoquer les joueurs? »
Les supporters sont en panique – Riolo
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Le journaliste de RMC Sport poursuit : « Il y a certainement une limite et j’ai condamné les débordements mais on ne peut pas nier ce pouvoir populaire qui est, certes, emprunt de démagogie. Aujourd’hui à Lyon, il reste quoi? Il y a un président qui est parti (Jean-Michel Aulas) et qui savonne la planche du club. Ils sont tristes de voir la tournure que prend cette histoire. Ils ont vu leur directeur sportif, joueur emblématique (Juninho) se faire virer à coup de pompes dans le derrière, ils voient un Américain (le propriétaire John Textor) arriver, on ne sait pas ce qu’il veut faire, ils voient un gars, Cucci (président), qui ne connaît pas un mot de ballon, diriger le club. Les gars, ils sont en panique, c’est normal, il faut les comprendre quand même. Ils n’ont pas tapé sur les joueurs. »
