L’Olympique de Marseille a signé un vingt-troisième match consécutif à guichets fermés face à Brest (2-0). Le Vélodrome affiche complet chaque week-end de match et les supporters marseillais continuent de répondre présent. Notre invité du Débat Foot Marseille de la semaine, Philippe Pujol (auteur et réalisateur), est revenu sur le rôle des ultras à l’occasion de la sortie de son film « Dans les yeux des miens » sur Canal+ le 17 septembre à 21h05.
La rencontre Marseille Brest s’est déroulée à guichets fermés pour la vingt-troisième fois de suite. La ferveur et la passion des supporters de l’OM pour leur club sont quasiment uniques en France. L’auteur et réalisateur Philippe Pujol est revenu sur le rôle des ultras à l’occasion de la sortie de son film « Dans les yeux des miens » sur Canal+ le 17 septembre à 21h05.
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Le football reste une chose de populaire à Marseille, Liverpool, Naples et Athènes ce qui n’est pas le cas à Paris
« le but c’est de dépenser peu d’argent et d’en gagner bcp, donc les footix au stade, et les braillards devant la télé, ça serait nikel pour eux »
On a parlé du rôle des ultras, des groupes de supporters avec Philippe Pujol à l’occasion de la sortie de son film « les yeux dans… pic.twitter.com/VbaBZZKClM
— Football Club de Marseille (@FCMarseille) September 5, 2023
Les footix au stade et les braillards devant la télé
« Le football reste tout de même quelque chose de populaire que ce soit à Marseille, Liverpool, Athènes et Naples. On voit à Paris que ce n’est pas un public populaire, où alors il en reste peu. C’est terrible au-delà du PSG pour cette région qui mériterait d’avoir un vrai club à côté même moins bon qui termine 5ème ou 10ème, a constaté le journaliste. L’OM a toujours cette identité et je suis très content qu’il y est des supporters qui sont un peu comme des syndicats qui défendent cela. Je ne suis pas pour la violence et la radicalisation mais parfois ça fonctionne. Il y a des observateurs qui souhaitent le rachat du club par l’Arabie saoudite. Si c’est le cas, on deviendrait une sorte de PSG d’aujourd’hui. Probablement une bonne équipe mais plus de public. Le principe c’est de mettre les compliqués devant la télé et ceux qui sont riches à l’endroit où ils vont consommer. Le tout étant de dépenser peut d’argent et d’en gagner beaucoup. Les footix au stade et les braillards devant la télé. Ce qui n’est heureusement pas le cas à Marseille et dans d’autres villes en France comme Lens et Saint-Étienne. C’est une bonne chose que les ultras se passent des coups de fils de temps en temps pour s’unir. Ce sont des gens intelligents », a ajouté Philippe Pujol.