Marcelino est le nouveau coach de l’Olympique de Marseille. L’ancien entraîneur Elie Baup a tenu à prévenir Marcelino de ce qui allait l’attendre dans les prochains mois !
Nouvelle saison et nouveau coach pour l’Olympique de Marseille ! Marcelino sera sur le banc pour l’exercice 23/24 et devra tout faire pour enfin gagner un titre et répondre aux exigences des supporters ! Ce lundi dans les colonnes de La Provence, l’ancien coach Elie Baup s’est exprimé sur la pré-saison et l’année qui attend le nouvel entraîneur espagnol. Il l’a prévenu que cela n’allait pas être de tout repos !
La tâche est encore plus compliquée quand un nouveau coach, comme Marcelino, arrive avec des idées affirmées sur le jeu — Baup
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« Tout est une question de temps… et dans ce type de période, tu n’en as pas. Tu dois créer le meilleur équilibre entre travail tactique et physique, tout en sachant que dans ces timings aucun des deux ne sera optimal. Et quand la compétition démarre, tu passes ton temps à faire de la récup’ car les matches s’enchaînent tous les trois jours, explique l’ancien coach de l’OM à La Provence. La tâche est encore plus compliquée quand un nouveau coach, comme Marcelino, arrive avec des idées affirmées sur le jeu. Il ne pourra pas entrer dans les détails de sa méthode. Un coach a besoin d’au moins deux mois pour insuffler toutes les bases de sa philosophie. Dans l’immédiat, il devrait se concentrer sur le marquage en zone, le pressing, la hauteur de la ligne défensive, tout ce qui fait la récupération. Ce sont des repères qui sont facilement assimilables. Là où c’est plus délicat, c’est quand on a le ballon, dans la transition offensive. Encore plus quand tu veux attaquer vite l’espace, que tu dois être bien coordonné et avoir des automatismes en répétant sans cesse les circuits de passes. Ça demande évidemment beaucoup plus de temps. Ça portera ses fruits, plus tard dans la saison. À l’époque, avec Christophe Manouvrier, on avait accéléré le processus. Les garçons avaient beaucoup souffert, mais ils étaient tout de suite dans le bain quand la compétition a commencé. Ces joutes européennes nous avaient permis d’être prêts plus tôt que nos concurrents en Ligue1. On a enchaîné d’entrée six victoires, on carburait alors que les autres étaient au diesel. Après… on a fini par le payer.