Comme tous les jours, FCM vous propose un récapitulatif des principales infos concernant l’Olympique de Marseille. Au programme ce mardi : Mercato OM : Galtier plaît à Longoria mais…, Mercato : L’OM bien placé pour Bonucci, Mercato OM : Qui est Marcelino, le possible prochain coach de l’OM…
Mercato OM : Galtier plait à Longoria mais…
L’Olympique de Marseille n’a toujours pas trouvé le successeur D’Igor Tudor. La reprise de l’entraînement est prévue pour le 3 juillet et le nom de l’espagnol Marcelino semble désormais se détacher. Christophe Galtier fait partie des coachs appréciés par Longoria mais sa venue paraît désormais peu probable.
Les joueurs reprennent le chemin de la commanderie la première semaine du mois de juillet soit dans environ une quinzaine de jours. Les dirigeants de l’Olympique de Marseille espèrent avoir bouclé l’arrivée du successeur d’Igor Tudor d’ici la. Après avoir étudié les pistes Marcelo Gallardo et Fonseca, l’état major marseillais se penche désormais sur le dossier Marcelino. Des discussions sont avancées avec ce dernier mais rien n’est encore conclu à ce jour.
Selon les informations du journal l’Equipe l’ancien coach de Lille et du PSG, Christophe Galtier a bien fait partie de la short list des dirigeants olympiens. Il aurait de nombreux partisans au sein du club et Pablo Longoria l’apprécie particulièrement depuis longtemps. Mais le fait qu’il vienne directement du PSG et la récente affaire avec l’OGC Nice rendent sa venue très improbable. « Aucune chance fait-on savoir au club » dans des propos relayés par le quotidien sportif » Sa vénus paraît toutefois.
Le dénouement de ce feuilleton est proche. L’OM espère pouvoir régler ce dossier cette semaine avant de pouvoir se plonger le plus rapidement possible dans le mercato estival.
Mercato : L’OM bien placé pour Bonucci selon un média italien !
Le mythique défenseur italien, Leonardo Bonucci pourrait faire ses adieux à la Juventus, cet été. L’OM serait très bien placé pour récupérer le défenseur en cas de départ.
Selon les informations du média italien TuttoSport, la Juve pourrait se séparer de Leonardo Bonucci (36 ans). En cas de départ du défenseur italien, l’Olympique de Marseille serait actuellement le club le mieux placé pour s’attacher ses services.
L’ancien milanais aimerait trouver un club où il aura la certitude d’avoir du temps de jeu pour préparer au mieux l’Euro 2024 et l’OM apparaitrait comme une solution intéressante pour lui.
Seul problème, son salaire, Bonucci toucherait actuellement plus de 12 millions d’euros par an à la Juve, ce qui est complètement au-delà de tout ce que l’OM peut proposer, surtout pour un joueur de cet âge. Si rien n’est sûr concernant ce transfert, les bonnes relations entre Longoria et le board turinois, ainsi que la situation concernant Milik pourrait faciliter l’opération en cas d’intérêt réel de l’OM. Un prêt avec prise en charge partielle du salaire est même évoquée.
Pas le seul défenseur dans le viseur de l’OM
En plus de la rumeur Bonucci, l’OM serait intéressé par un autre défenseur central, le marocain Romain Saïss (33 ans). Le défenseur central de Besiktas serait lui aussi très motivé par l’idée de rejoindre Marseille.
Pablo Longoria attendrait cependant l’arrivée du nouveau coach pour passer à l’étape finale dans ce dossier.
Mercato OM : Qui est Marcelino, le possible prochain coach de l’OM ?
Quelques semaines après l’officialisation du départ d’Igor Tudor et après les échecs Gallardo puis Fonseca, l’OM a activé le plan C Marcelino. Système, parcours, personnalité, qui est-il ?
Si le nom et le profil font moins rêver les supporters de l’OM que ceux de Marcelo Gallardo, c’est bien Marcelino Garcia Toral qui semble en pôle pour s’asseoir sur le banc olympien, à moins d’une surprise. A 57 ans, le natif de Villiciosa (Asturies) a connu son premier banc en tant qu’entraineur en 1997 et depuis il n’a évolué qu’en Espagne.
Avant cela, il a été joueur professionnel, uniquement dans son pays également. Milieu de terrain d’1m70, il a joué pour Gijon, Santander, Levante et Elche. Il a également été sélectionné 7 fois avec les espoirs espagnols. Comme coach, ses premiers faits d’armes sont des montées dans l’élite espagnole avec Huelva (2006) et Saragosse (2009) mais aussi une qualification européenne avec Santander en 2008, première dans l’histoire du club.
Un coach référencé en Espagne
On l’a dit, Marcelino n’a connu que l’Espagne, mais là bas il est un coach respecté, même reconnu. Pour sa première expérience dans un gros club, il est viré après une demi-saison au FC Séville (juin 2011- février 2012).
Il se relance un an plus tard en arrivant à Villareal en cours de saison, club où il va réellement gagner sa reconnaissance. A l’époque le sous-marin jaune est en deuxième division. En fin de saison 2012-2013, Marcelino fait remonter le club dans l’élite. En 3 saisons et demies, il redonne de l’éclat aux « groguets ». 6ème de Liga en 2014 et en 2015 puis 4ème en 2016. Le technicien est limogé à l’issue de cette saison à cause divergences avec sa direction, mais il a gagné une stature de l’autre coté des Pyrénées.
Il va ensuite connaitre un passage réussi à Valence où il remporte une Coupe du Roi (2019) face au Barca et travaille avec un certain Pablo Longoria comme directeur sportif. Les deux hommes ses sont en fait connus dès 2006 à Huelva où Longoria travaillait comme conseiller technique. Ils sont tous deux remerciés en septembre 2019. Nominé sur le banc de Bilbao en janvier 2021, il y remporte la Supercoupe d’Espagne en battant coup sur coup le Real puis le Barca, le tout moins de deux semaines après son arrivée. En mai 2022, il annonce ne pas continuer son aventure basque après deux saison terminées 10ème et 8ème de Liga et une nouvelle finale de Supercopa en 2022, perdue cette fois.
Marcelino, 4-4-2 et homme rigoureux
Le voilà libre depuis, lui l’adepte du 4-4-2, inspiré de Sacchi notamment. « L’important, c’est le mouvement. Il n’y a pas de système parfait dans le football« , expliquait Marcelino dans Onze Mondial en avril 2022.
Quant on s’intéresse au profil de ce coach, on se rend compte qu’il n’est pas un stéréotype de l’espagnol obsédé par la possession, mais plutôt un technicien qui sait se montrer flexible et accepte même volontiers de laisser la balle pour mieux contrer. « Le travail de l’entraîneur et de son staff est d’établir quel schéma est le meilleur par rapport à son effectif. À Bilbao, nous évoluons en 4-4-2 car nous maîtrisons les données que ce système implique, c’est-à-dire maximiser ses meilleurs aspects et trouver des solutions face aux difficultés. Avec les profils à disposition, on peut à la fois développer un bon jeu d’attaque mais aussi être performants dans les phases défensives. Cela laisse de la place pour combiner et utiliser la contre-attaque. Ce schéma permet aussi une bonne répartition équitable et simple des espaces dans tous les secteurs du jeu. », expliquait il peu avant son départ de l’Athletic club.
Ce qui frappe, aussi, sur Marcelino, c’est le respect qu’il inspire aux joueur qu’il a connus. Dans une récente interview, l’ancien marseillais Cédric Bakambu décrit l’espagnol, qu’il a connu à Villareal, comme son « mentor« , « c’est le meilleur entraineur que j’ai eu« , assure l’international congolais. Le buteur formé à Sochaux révèle également une anecdote sur une séance d’entrainement où l’avait rigoureusement repris pour une frappe ratée : « le coach arrête l’entraînement à cause de cette frappe: ‘Stooooop ! Ça, je veux plus le voir. T’es pas bien placé, c’est pas à toi de tirer.’ En gros, celui qui doit tirer est celui qui est le mieux placé. Il y aussi énormément de vidéos. C’est ce qui changeait par rapport à ce que j’avais connu avant. On faisait même des vidéos sur nos propres séances d’entraînement« , se rappelle Bakambu. Dani Parejo, l’un des hommes de base du milieu de terrain avec deux numéros 6 de Marcelino à Valence, raconte lui sa première réaction face au technicien asturien : « Dès le 1er jour, je me suis dit : ce type connaît le foot. La façon dont il parle les entraînements, chaque exercice ne consistait pas seulement à courir mais à te faire réfléchir, tu dois toujours être très concentré avec lui« , explique le taulier espagnol, aujourd’hui à Villareal.
Dernière anecdote enfin, celle de Goffrey Kondogbia, compère de Parejo au milieu de terrain à Valence, à So Foot en 2018. Le centrafricain décrit un un homme « humble » mais « très confiant« , un « entraîneur qui respecte les gens. À Valence, il place tout le monde sur le même plan : joueurs, kinés, intendants, cuisiniers… Il est aussi très ouvert. Par exemple, il peut discuter avec un joueur et admettre qu’il a eu tort. Alors il revient sur son opinion et on passe à autre chose. À côté de ça, il a une vraie autorité naturelle. », appréciait l’ancien monégasque, qui a connu Marcelino durant ses deux saisons sur le banc valencien.
Un entraineur moins clinquant, moins bouillant que le sud-américain Gallardo peut-être, mais un entraineur qui a inspiré du respect où il est passé et qui a su gagner deux trophées en Espagne sans entrainer ni le Real, ni le Barca, ni l’Atletico. Une performance pas réalisée depuis 2002 avant Marcelino. Reste à savoir si Longoria saura convaincre celui qu’il connait bien et si le technicien espagnol au fort caractère pourra imposer sa méthode à Marseille, en 4-4-2 ou pas.