Manuel Amoros s’est exprimé dans La Provence sur la décision de Didier Deschamps de donner le brassard de capitaine à Mbappé. Pour lui, c’est un très bon choix.
L’âge est un faux problème
Le sélectionneur de l’Equipe de France a nommé Kylian Mbappé capitaine des Bleus. Choix controversé, notamment parce que beaucoup s’attendait à ce que ce soit Antoine Griezmann qui prenne la relève d’Hugo Lloris.
L’ancien défenseur Marseillais trouve cette décision logique au vu du caractère du jeune attaquant. Il s’est intégré avec toutes les générations du vestiaire et est un leader du groupe. Mais pour lui, cela ne veut pas dire grand chose, car sur le terrain tout le monde a un rôle à jouer pour encourager l’équipe. Il s’explique dans les colonnes de La Provence.
C’est également un choix stratégique puisque le joueur du PSG est jeune, il va donc rester un long moment, contrairement à d’autres cadres de l’équipe qui sont plus âgés. Didier Deschamps essaye d’inscrire un capitaine sur la durée, après l’annonce de la retraite internationale du gardien, capitaine depuis 2010 et sélectionné depuis 2008.
Après l’annonce de son capitanat, Mbappé avait annoncé « Je n’ai jamais rêvé d’être capitaine mais c’est les aléas d’une carrière. Être capitaine c’est évoluer mais je ne vais pas changer » aux médias de l’Equipe de France.
C’est un leader qui rassemble
« L’âge est un faux problème. Mbappé est un très bon choix. C’est un leader qui rassemble autour de lui. Si j’étais sélectionneur, j’aurais fait la même chose. S’il est épargné par les blessures, il est parti pour un long bail. Tant mieux. À moins que quelqu’un n’émerge un peu plus tard comme lui l’a fait. Mais il risque quand même d’être là pour un moment. Les époques sont complètement différentes, mais le brassard ne va pas changer grand-chose pour Mbappé. Il va signer les feuilles de match, régler les problèmes dans le groupe, discuter des primes avec les dirigeants, échanger avec le sélectionneur. Sur le terrain, tout le monde est capitaine, s’encourage, se guide. Capitaine des Bleus, ce n’est pas usant. C’est valorisant, on parle de toi. » Manuel Amoros – Source : La Provence (23/03/23)
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