Nous vivons ensemble un mois de février passionnant. Cela ne signifie pas que ce qui a précédé ne l’était pas ni que ce qui va suivre le sera moins. Mais là c’est chaud !
Je parlais d’un mois bascule avant qu’il ne commence et de journée-clef pour la dernière. Prévisions justes, même s’il ne fallait pas se montrer particulièrement perspicace pour les émettre, il ne me semble pas néanmoins les avoir lues chez d’autres. Mais j’arrête de me lancer des fleurs.
Aujourd’hui, nos yeux vont immanquablement traîner du côté de ce qu’il se passera au Parc des Princesses (décaties) à partir de 13h où le Qatar recevra des lillois calés à la 5e place qui viendront pour arracher un résultat positif. Ils ont les moyens de l’obtenir compte-tenu de leurs réelles qualités et du bordel qui semble régner dans le vestiaire des starlettes du Parc après leur défaite face au Bayern. Et si tel était le cas…
Si Lille accroche quelque chose à Paris et que l’OM l’emporte à Toulouse, alors la réception du Qatar dimanche prochain prendra un relief bien plus énorme encore que ce que nous pouvions attendre quand nous les avons battus en Coupe.
Nous n’en sommes pas encore là à l’heure où j’écris ce billet.
Les toulousains nous attendent de pied ferme. Ils sont en pleine forme depuis quelque temps et ils ont sûrement le terrible 6-1du match aller en travers de la gorge. Doit-on pour autant s’inquiéter ? Quand il s’agit de l’OM il faut toujours se méfier du jour sans. Combien en a-t-on vécu de ces matchs où tu devrais arriver serein, bien faire ce qu’il y a à faire, avoir la réussite, gagner et repartir… et bim, ça s’engage mal et tout part en sucette. Ce n’est certes pas la marque de fabrique de l’OM de Tudor, mais il est à prévoir un match tendu et indécis… et si cela se passe mieux que prévu, tant mieux.
La composition de Tudor laisse-t-elle entrevoir des surprises ? Il y a cette phrase énigmatique de Tudor sur les meilleurs à l’entraînement qui joueraient et les pépins connus par l’effectif dans la semaine. Mais il y a de bonnes chances pour que ce soit l’équipe-type que l’on retrouve avec le retour de Tavares. Lequel de Guendouzi, Malinovskyi ou Ünder restera sur le banc pour les joueurs appelés à soutenir Sanchez devant ? Nous verrons bien, mais ce n’est pas le plus important car les matchs désormais vont se jouer à 16. Ounahi et Vitinha auront leur rôle â jouer tôt ou tard et je n’enterre toujours pas Dimitri Payet malgré les reproches que certains lui ont adressés après la réception de Nice.
Quant aux dirigeants toulousains, s’ils pensent vraiment qu’ils ont réussi à éradiquer les supporters de l’OM, ils se plantent.
Vivement ce soir !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert