Mercredi soir, l’OM a confirmé en Ligue des Champions en battant les lisboètes sur leur pelouse deux à zéro pour le compte de la 4ème journée. Les marseillais pointent à la deuxième place du groupe D, juste derrière Tottenham.
Il aura suffi de 19 minutes de jeu pour qu’une faute dans la surface sur Amine Harit provoque un pénalty et un carton rouge en défaveur du Sporting. Un évènement qui a changé le cours du match selon l’entraîneur portugais Ruben Amorim.
« C’est comme à Marseille, mardi dernier. Le début de match est confus, puis il y a le penalty et l’expulsion et le match devient compliqué. Ensuite il y a un deuxième but, la sortie de Coates et c’est fini. Esgaio (expulsé après deux avertissements en vingt minutes), je garde confiance en lui. Si mes joueurs donnent tout, je les protège. C’est ma responsabilité. Moi j’ai confiance en lui, peut-être que lui en manque un peu en ce moment. Cette pression a commencé dès qu’il est arrivé de Braga, avant même qu’il fasse de mauvaises prestations ». Ruben Amorim – Conférence de presse – 12/10/2022
Toujours les mêmes lacunes
En effet, au cours du match aller, c’était une succession d’erreurs individuelles du gardien Antonio Adan qui avait renversé le match : le portier espagnol avait concédé l’égalisation à cause d’une mauvaise relance face à un Alexis Sanchez opportuniste. Adan s’est ensuite mis à douter jusqu’à en perdre son football en touchant le ballon de la main hors de la surface, ce qui lui a valu une expulsion.
Mais mercredi soir, ce n’est pas un mais deux cartons rouges qui ont été distribués par l’arbitre : le premier pour la faute grossière sur Amine Harit de la part du milieu de terrain Ricardo Esgaio et le second, pour Pedro Goncalves à la 60ème minute. Même si Ruben Amorim est décu du résultat, il se montre compréhensif lorsqu’il s’agit des erreurs de ses joueurs.
« J’ai été joueur, moi aussi j’ai eu des moments difficiles. Il va souffrir mais tant que je suis là, il peut être tranquille. Pedro Porro avait 25 ou 30 minutes maximum, c’est pour ça qu’il n’a pas commencé. Il y a des critiques justes. Mais on a eu des bons moments et j’étais soutenu. En ce moment, certains supporters n’aiment pas mes choix. Mais je protège mes joueurs. Quand on ne gagne pas, c’est ma responsabilité, pas celle d’Esgaio ou d’un autre. On savait que ce groupe serait compliqué. Il nous reste deux matches. » Ruben Amorim – Conférence de presse – 12/10/2022Pourtant victorieux face à Tottenham et Francfort lors des deux premières journées de Ligue des Champions, la double confrontation face à l’OM aura fait très mal aux portugais qui sont désormais troisièmes du groupe D.
A LIRE AUSSI : OM : Un ancien coach olympien souligne le coup tactique de Tudor !