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Victoire de l’OM au caractère !

Par Thierry Audibert -

Grosse ambiance dans un Vélodrome plein comme nous en avons pris l’habitude cette saison. On s’attendait à de la rotation, on a été servi. Kolasinac, Balerdi, Gueye, Ünder, Harit et Sanchez se voyaient alignés. Guendouzi reculait au milieu par rapport aux dernières animations, c’était Ünder et Harit qui se chargeaient d’épauler Sanchez à la pointe de l’attaque.

Nous avons assisté à une grosse bataille au milieu de terrain pour commencer, avec des ballons très disputés de part et d’autre mais nous avions la surprise de voir les lillois venir nous chercher très haut, nous empêchant de repartir proprement d’en bas. Pire que ça, le jeu se passait presque exclusivement dans le camp olympien, et c’est alors que Kolasinac amorçait un contre qu’il perdait la balle qui se mettait à circuler très vite dans les pieds des lillois, Ounas frappait une première fois et trouvait le poteau et Ismaily reprenait victorieusement. L’OM était mené sur sa pelouse.

Les lillois gagnaient les duels, les olympiens se montrant souvent en retard, le milieu avait du mal à se situer entre la défense et l’attaque, les olympiens n’étaient jamais sur les deuxième ballon, ni offensifs, ni défensifs.

Heureusement, Harit menait un raid déchirant à la 27e minute, décalant Ünder côté droit lequel centrait spontanément et trouvait Sanchez qui mettait au fond, le stade explosait. C’était une égalisation presque contre le cours du jeu avec une équipe marseillaise pas totalement revenu d’Angleterre, les jambes semblaient lourdes, un but marqué en contre à domicile, chose rare.

On arrivait à la mi-temps sur ce score, l’arbitre oubliant de siffler un pénalty à la 30e minute, Sanchez était poussé dans le dos alors qu’il voulait reprendre un centre de Clauss, la VAR ne semblait pas infirmer la décision de l’homme de terrain.

A signaler qu’entretemps, Tudor décidait de sortir Balerdi pour Tavares, Kolasinac reculait en stoppeur axe gauche, et la différence se faisait sentir de suite. L’argentin était copieusement sifflé à sa sortie, les matchs se suivant pour lui sans jamais qu’il ne rende une copie totalement propre. Il avait aussi pris un avertissement auparavant.

Je lisais à travers les tweets des amis followers que l’arbitre avait peut-être compensé un pénalty non sifflé pour une faute de Balerdi. Soit !

À la mi-temps, Tudor envoyait Bailly en remplacement de Mbemba, sans doute dans le but de rôder la défense qu’il alignera mardi contre Francfort, bon coaching.

La reprise partait fort avec une occasion de chaque côté

50e Ünder sollicité par Sanchez débordait crochetait se recentrait enroulait, c’était sur le gardien. Derrière c’était au tour d’Harit d’enrouler côté gauche pied droit, le gardien lillois la sortait alors qu’elle ne partait pas très loin de la lucarne.

L’arbitre agaçait le Vélodrome depuis un bon bout de temps avec des coup-francs semble-t-il sifflés pour pas grand chose et une tendance à sortir facilement le carton pour les olympiens, Balerdi et Gigot se faisant sanctionner et les lillois échappant chaque fois à la biscotte.

L’OM prenait enfin l’avantage à la faveur d’un corner d’Harit repris par Gigot, la VAR validait mais si j’en crois les twitoss il y avait bel et bien hors-jeu… au stade on s’en battait les flans, et je suppose qu’il en était de même aux terrasses de bistrots et sur les canapés.

Verretout rempkaçait Harit.

On s’attendait à ce que ce soit la guerre pour les 20 dernières minutes. Les lillois semblaient fous de rage et prêts à se surmotiver.

Aucune équipe ne lâchait le match. Au passage de la 80e on se demandait pourquoi Tudor ne permettait pas à Payet de venir mettre le pied sur le ballon voire mieux si affinité. Nous avions vu juste avant Gueye s’enfoncer un peu dans l’arrière-garde et déclencher une bonne frappe qui n’entrait pas. Et juste après c’était Verretout qui tentait sa chance d’une frappe puissante qui passait à côté.

85e Sanchez sortait sous les acclamations du stade remplacé par Gerson. Le chilien était l’auteur d’un match énorme d’engagement et d’abnégation, pour moi le meilleur joueur olympien ce soir même si j’ai aussi apprécié Guendouzi qui a mis du temps à retrouver les repères de son poste en première, mais les jambes devaient être lourdes. Pau Lopez, il faut le souligner, n’a pas eu grand chose à faire (2 petits arrêts merdiques dans les arrêts de jeu), ce qui est la preuve qu’au milieu et derrière on a parfaitement verrouillé les nombreuses initiatives lilloises. Un Losc qui était clairement venu pour arracher les 3 points et qui repart frustré.

On nous parlera sûrement du but accordé malgré un hors-jeu mais nous avons subi tellement de vols dans notre histoire que cette erreur arbitrale ne suffit même pas à compenser.

L’OM rejoint le Qatar en tête du championnat. Il fallait absolument gagner derrière ce match de Ligue des Champions, ce qui n’est jamais facile, l’objectif est atteint, il est temps pour les supporters de quitter le stade en chantant jusqu’à la maison.

Vive le grand Roger Magnusson

Thierry B. Audibert

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