Ce soir en Angleterre, terre d’origine du football, l’OM retrouvera la compétition qui l’a placée pour l’éternité parmi les plus grands clubs du monde, n’en déplaise aux aigris qui bavent de rage dans certaines rédactions parisiennes, et que nous méprisons…
Certes, nous n’avons plus guère eu l’occasion d’y briller depuis 2012 lors d’un désormais triste et fameux OM-Bayern en 1/4 de finale. Notre étoile n’a pas pâli depuis, tout juste s’est-elle patinée, ce qui ne manque pas de lui conférer une plus grande noblesse encore.
Comme je le titrais dans mon billet de lundi, au lendemain de la victoire à Auxerre, la préparation est terminée. Une équipe s’est progressivement dessinée, le coach a eu le temps de faire adhérer ses joueurs à ses options de jeu favorites.
Les apports des recrues sont évidents. Des joueurs de poids, d’expérience, nous ont rejoints, pas les meilleurs du moment sur la planète mais des mecs avec une bonne mentalité qui ont encore faim de victoires. Leur potentiel semble bien matcher avec ceux qui étaient déjà là.
Plus que tout, nous voyons quand on observe l’OM la naissance d’un collectif solide décidé à s’affermir, le pilon commence à tenir dans le mortier plein d’aïoli, et cet ensemble cohérent dans lequel chacun sait ce qu’il a à faire ne va pas trembler devant l’élévation du niveau d’adversité qui l’attend dans les semaines qui viennent.
Tottenham est un club ambitieux, intraitable à domicile, mais est-ce si inconscient, inconvenant, naïf, ce que vous voulez, que d’affirmer qu’il ne nous fait pas peur et que nous avons la certitude que nos joueurs y vont pour gagner, ce qu’a affirmé Igor Tudor lui-même en conférence de presse.
Ce soir, l’Olympique de Marseille, le plus grand club de l’histoire du football français, pourra disputer ses chances à fond, sans renier son caractère ni ses ambitions. Et je vais juste ajouter parce que j’en suis convaincu, notre club n’a rien à perdre. Il doit désormais se refaire une place au soleil et comme personne ne lui laissera la possibilité de s’installer tranquille, il va falloir jouer des coudes et montrer les dents. Il est temps de s’affirmer !
Côté compo, il manquera ce joueur de poids qu’est toujours Alexis Sanchez qui fixe les défenseurs et peut faire basculer un match sur une fulgurance, mais Dimitri Payet en retrouvant la terre anglaise, saura le faire oublier, c’est le moment pour le réunionais de poser ses couilles sur la table et de montrer le joueur qu’il est encore.
Pas envie de faire plus long. C’est parti pour 6 matchs et on va se régaler, vibrer tous ensemble. Moi, j’y crois ! J’y crois toujours, que voulez-vous, je suis marseillais.
Bon match à toutes et tous.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert