Nantes sera ce soir sur notre chemin. Il s’agit d’une destination qui ne nous a pas souvent souri, que l’on soit bien armés ou beaucoup moins, on dirait que là-bas nous sommes toujours particulièrement attendus.
Avec sa victoire laborieuse dimanche soir contre Troyes, l’OM se doit encore de l’emporter, surtout que nos adversaires directs auront des matchs compliqués à négocier, ce qui permettrait aux olympiens en cas de résultat positif chez les canaris, de prendre une belle 2e place sans attendre la décision de la commission de discipline de la LFP pour ce qui concerne le FC Lyon-OM.
À propos de cette commission de discipline, on a vu le grand numéro d’influenceur du président Aulas dans l’Équipe d’hier.
Cet homme est un serpent. Il se permet d’orienter au grand jour la décision très attendue (le 8 décembre) de la dite commission. Il fait tout pour détourner l’attention des juges du basique qui devrait valoir à son club une lourde sanction, à commencer par la victoire de l’OM sur tapis vert, le basique : l’absence de protection des tireurs de corners. Pas de filet de protection, pas de stadiers avec bouclier.
Comme à chaque fois, nous serons attentifs à la compo. Il me semble que pour le match de ce soir nous ne devrions pas nous trouver très loin de l’équipe-type. C’est à dire sans Gerson qui n’a toujours pas trouvé ses marques, je ne veux surtout pas le condamner.
Beaucoup de potes tirent sur Sampaoli, de manière fort inélégante ces derniers temps. Ce n’est pas mon cas.
Il faut pour que son football fonctionne pleinement, que ses meilleurs joueurs soient au même niveau de forme physique et technique. Le fait est que si Rongier et Guendouzi affichent une belle santé, Payet fait de belles différences techniques, ce n’est pas le cas de certains de leurs coéquipiers. Milik commence à se montrer mais il ne semble toujours pas dans la pleine possession de ses moyens. C’est à lui de s’ajuster. Saliba a baissé d’un ton, il faut lui laisser le temps de reprendre son souffle.
Je fais confiance au coach argentin pour trouver la bonne formule entre beau jeu d’attaque et prises de sécurité pour éviter les contres dont la Ligue 1 s’est fait une spécialité. Il y arrivera. Je le crois même sur le bon chemin, et tant pis pour ceux toujours prompts à fustiger sans prendre de recul au moindre accroc.
Soyons stables émotionnellement dans ce moment charnière qui précède la moitié du championnat (encore 3 matchs).
Nous savons que Kombouaré, ex-entraîneur du PQSG a joué la provocation en affirmant qu’il voulait voir ses joueurs marcher sur les nôtres. Ma foi pourquoi pas ? Mais ce sera compliqué.
Ce brave Antoine va nous imposer un défi physique qu’il ne faudra pas fuir. Je ne sais toujours pas s’il nous attendra en bloc bas pour nous contrer avec intensité, ou s’il choisira le pressing sur notre arrière-garde pour nous pousser à la faute. Je pense à la première alternative.
Il est temps de mettre un terme à ce billet, je m’endors… quand vous vous éveillez… magie de l’écriture.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert