Marseille est sous le choc depuis dimanche matin, jour du décès de Bernard Tapie, président historique de l’OM. Alors que les hommages se multiplient, Alain Soultanian a sa petite idée concernant le clin d’oeil que pourrait lui faire le club…
Invité sur le plateau de notre émission Débat Foot Marseille, Alain Sloutanian kiné historique de l‘OM entre 1983 et 2021, est favorable à la pose d’une statue de Bernard Tapie sur le parvis Jean-Bouin :
C’est encore un plus bel hommage– Soultanian
« C’est compliqué administrativement et financièrement, de changer le nom Orange Vélodrome, parce que Orange c’est le naming. Pourquoi ne pas mettre une statue sur le parvis de la tribune Jean-Bouin. Quand on arrive au stade, on voit directement cette statue de Bernard Tapie, c’est encore un plus bel hommage ! » Alain Soultanian— Source: FCM (05/10/21)
Le replay du DFM de ce mardi avec le Kiné historique de l’OM, Alain Soultanian. On évoque Lille-OM, #Tapie et d’autres souvenirs et anecdotes 😉 #OM
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— Nicolas Filhol (@FilholNicolas) October 5, 2021
Sur notre plateau, Jean-Charles de Bono a donné son avis sur cette idée de renommer le stade en hommage à Bernard Tapie :
Mettre la tribune Jean-Bouin à son nom, ça paraît logique — JCDB
« Bernard Tapie était un grand homme dans tout ce qu’il a pu faire, dans la région marseillais c’est un personnage historique. C’est une personne qui a beaucoup fait pour l’OM. Maintenant, changer le nom du stade Vélodrome, c’est non car il doit garder son identité. Maintenant, de mettre a tribune Jean-Bouin à son nom ça me parait logique, car il était souvent dans celle-ci en train d’encourager, parler à toutes les personnes. Je m’imagine encore quand l’OM marquait, il levait les bras, c’est sa tribune. Je pense qu’il faut conserver le nom du stade, parce que c’est une référence mondiale. » Jean-Charles de Bono— Source: FCM (05/10/21)
Tapie a même été dur dès fois avec moi — Di Meco
« La journée a été dure. C’est huit ans de ma vie. On s’attendait à ce qu’il parte, puisqu’on avait des nouvelles pas très bonnes. Moi, j’ai une relation particulière avec lui. Ça a toujours été mon patron. Je l’ai toujours appelé ‘président’, je l’ai toujours vouvoyé. Il a même été dur dès fois avec moi. Il était tellement exigeant que beaucoup de mes copains ont été obligés de partir du club quand lui voulait avancer et qu’il sentait que ça n’avançait plus. Ça aurait pu être mon cas. J’ai une pensée pour son épouse, qui a souvent œuvré pour que je reste, il me l’avait avoué un jour. Je suis parti en conflit avec lui. On ne s’est plus parlé pendant un long moment et on s’est recroisés en vacances en Tunisie. On a repris contact à ce moment-là. J’ai eu beaucoup de chance de croiser cet homme-là et de travailler avec lui. Parce qu’il y a des hommes qui sortent de l’ordinaire et lui en faisait partie. Je n’ai jamais été un de ses fils dans le vestiaire. Mais j’échangeais par texto à la fin. Et on avait une affection particulière l’un envers l’autre, par rapport à ce qu’on a vécu. » Eric Di Meco – source : RMC (03/10/2021)