Au début de l’année 2020, l’affaire Isaac Lihadji a fait trembler les supporters de l’Olympique de Marseille. José Anigo aurait été impliqué dans une tentative d’extorsion de fonds. La principale victime de cette affaire n’a pas déposé plainte et réfute des menaces ou des pressions subies.
L’Olympique de Marseille a été contraint de céder Isaac Lihadji au LOSC en janvier 2020, faute d’avoir trouvé un accord pour la signature d’un contrat professionnel. L’information faisait déjà grand bruit à l’époque où le joueur n’était qu’un minot du centre de formation.
Quelques semaines après l’officialisation de sa signature chez les Dogues, une affaire de tentative d’extorsion de fonds a surgi. Le nom de José Anigo, ancien directeur sportif, entraîneur et joueur de l’Olympique de Marseille a été cité dans cette affaire.
UNE RENCONTRE ENTRE ANIGO ET BANDIKIAN
L’Equipe affirme ce mardi qu’un un nouveau rebondissement a eu lieu. Présenté comme la principale victime dans ce dossier : Christian Bandikian, gérant de la discothèque Le Mistral à Aix-En-Provence n’aurait pas déposé plainte.
Pire, il aurait même affirmé devant les policiers qu’il n’a reçu ni pression ni menace de la part du clan Anigo. Cependant, une rencontre entre les deux hommes aurait bien eu lieu.
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« Ce patron de boîte, âgé de 60 ans, aurait indiqué avoir bien rencontré José Anigo pour parler de la signature d’Isaac Lihadji en faveur du LOSC. La discussion aurait donné lieu à un « recadrage » de l’ex-entraîneur de l’OM par son interlocuteur. Ce dernier aurait très mal supporté que José Anigo revendique son action quant à l’ascension de l’international Espoirs, âgé de 19 ans, considérant que ce dernier n’a pas joué de rôle dans sa carrière. » Source : L’Equipe (03/08/21)
Rebondissement dans l’affaire Anigo
Christian Bandikian, présenté comme la principale victime d’une tentative d’extorsion de fonds présumée, n’a pas déposé plainte. Devant les policiers, il a assuré n’avoir reçu aucune menace, ni pression. https://t.co/GfNnzlvzl5 pic.twitter.com/kIg3yhUKaN
— L’ÉQUIPE (@lequipe) August 3, 2021
Malgré l’absence de plainte, la justice va continuer son investigation. Jean-Luc Barresi, cité comme l’un des complices de José Anigo, a été placé en détention provisoire pour deux mois. L’un de ses avocats, Me David-Olivier Kaminski, a déposé une note, réclamant un non-lieu.
« La justice nourrie d’hypothèses policières a été rapide pour lui ôter sa liberté, tance Me David-Olivier Kaminski. Maintenant que l’hypothèse de l’extorsion a fait pschitt, la même justice devrait donc être aussi rapide pour lui rendre un non-lieu » Me David-Olivier Kaminski – Source : L’Equipe (03/08/21)