La gestion de l’Olympique de Marseille par Jacques-Henri Eyraud est au centre des débats depuis quelques jours. Suite aux polémiques liées à l’article de mardi de La Provence, le club a cherché à réagir en publiant un communiqué. En reprochant des choses incohérentes à l’article ciblé ?
Le communiqué que le CE a en tout cas publié reprochait notamment l’anonymat d’un certain nombre des témoignages émaillant l’article de La Provence. Un reproche incohérent selon Mathieu Grégoire, correspondant de L’Équipe à Marseille, puisque le club met une pression importante à ses anciens salariés pour qu’ils ne parlent jamais de l’OM une fois partis.
Ce passage du communiqué #OM du jour mérite un léger sous-titrage. Depuis son arrivée, JHE insère des clauses de confidentialité à chaque rupture de contrat avec un salarié, cela crée le climat que vous imaginez et donne parfois des situations cocasses. Ainsi, Fred Bompard… https://t.co/NXDtwQ2NOA pic.twitter.com/i3V3AxZMTV
— Mathieu Grégoire (@Serguei) December 29, 2020
… ancien adjoint de Rudi Garcia, qui se prend une lettre recommandée après avoir parlé de Strootman dans un portrait et refuse donc de s’exprimer en septembre dernier quand on l’appelle pour vanter les louanges de Caleta-Car.
— Mathieu Grégoire (@Serguei) December 29, 2020
Rappelons ensuite que Rod Fanni a vu une interview dans @lequipe, en décembre 2017, être utilisée contre lui, dans le cadre d’une procédure de licenciement début 2018. Les témoignages « on » sont ainsi des armes pour une direction aujourd’hui, afin de raréfier les critiques
— Mathieu Grégoire (@Serguei) December 29, 2020
Critiques qui deviennent du coup l’apanage d’anciens dirigeants/joueurs, de chroniqueurs, ce qui n’est pas forcément + pertinent in fine. Mais on ne peut s’étonner, fin 2020, qu’un salarié proche du réacteur nucléaire #OM ne prenne ses précautions s’il émet un avis dans un média.
— Mathieu Grégoire (@Serguei) December 29, 2020