L’Olympique de Marseille s’est incliné (2-1) contre Angers à l’occasion de la 17e journée de Ligue 1. Retrouvez ci- dessous les trois enseignements du match de FCM.
INCAPABLE DE FAIRE LE JEU
Ce n’est pas une nouveauté mais l’OM a toujours autant de mal à créer quoi que soit lorsque l’équipe adverse le force à avoir l’initiative. On a alors un peu, comme à Lorient en première période, des marseillais faisant tourner la balle de manière inoffensive dans un schéma en U autour de la surface adverse. Ça a souvent été camouflé depuis janvier dernier par la réussite individuelle d’un joueur ou un scénario favorable mais ce n’était absolument pas le cas hier soir en première période. L’équipe de Villas-Boas a donc été baladée par celle de Moulin pendant près d’une heure sans qu’il n’y ait grand-chose à redire sur l’évolution du score…
ÉQUIPE QUI VIT BEAUCOUP TROP DANS LA RÉACTION
Puis Thauvin est entré en jeu. Angers a sans doute également baissé de pied mais soudainement l’OM s’est remis à l’endroit, a à nouveau été capable d’aller dans le camp adverse… Et comme les joueurs marseillais sont objectivement d’un meilleur niveau que ceux d’Angers, ils ont été capables de générer des différences. Ça peut surprendre de dire un truc aussi péremptoire que “les joueurs marseillais sont objectivement d’un meilleur niveau que ceux d’Angers” après une soirée comme celle-ci mais n’oubliez pas que Valère Germain serait sans doute titulaire et la star d’Angers s’il était sous contrat là-bas. Bref, l’OM, un minimum ordonné, avec ses meilleurs joueurs sur le terrain s’est créé des occasions : un penalty raté de Payet, je dirais plutôt arrêté par Bernardoni puis un caviar du même Payet pour un Rongier qui trouve plus facilement le cadre de la tête que du pied apparemment. Et à la 94’, Marley Aké aurait même pu égaliser…
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DES BONUS BRÛLÉS
Oubliée la fameuse situation très avantageuse de l’OM en Ligue 1, avec deux matches en retard lui permettant de potentiellement prendre la tête du championnat. Les trois derniers résultats négatifs ont largement fait dégonfler le matelas olympien et vu les attitudes des joueurs pendant 60 minutes ce soir, certaines certitudes se sont évaporés et on se dit que les matches face à Nice mais surtout Lens sont loin d’être gagnés d’avance. Ce soir, le plus inquiétant hormis l’absence de créativité, ça à la limite on y est habitué, ça a été le manque de cohésion et un état d’esprit collectif absent au moins pendant 60 minutes. Si ça, ça disparait…