Le livre de Raymond Domenech, « Tout seul » sort mercredi, mais de nombreux extraits sont déjà sortis dans les médias. L’ancien sélectionneur des bleus n’épargne pas les deux anciens joueurs de l’OM Samir Nasri et Franck Ribéry, qui symbolisent selon lui l’individualisme qui ronge le football moderne . Extraits :
Franck Ribéry
«Je dis à Gourcuff: ‘’Je t’ai donné les clés, à toi de jouer!’’ détaille le sélectionneur avant le premier match du Mondial 2010, contre l’Uruguay. Le pire à ce moment précis est le regard de Franck Ribéry: J’ai vu dans ses yeux la haine, le mépris ou la jalousie. Il ne l’aime pas c’est certain» (…) «Ribéry et d’autres avaient tué la séance parce que Gourcuff se trouvait dans leur équipe…
«Ribéry, lui continuait à pourrir le groupe par ses attitudes de diva susceptible » (…) « quand j’ai voulu le remercier (Après Serbie-France, en septembre 2009), il m’a envoyé paître en retirant son bras : « Ne me touchez pas ! ». Tout Ribéry qu’il était, je l’aurais volontiers accroché au plafond (…)
«Un joueur cadre de l’Euro 2008 m’avait prévenu au sujet de Ribéry et moi je lui ai donné les clés! Quel con je suis…»
Samir Nasri
«Il symbolise cette dérive des joueurs ne pensant qu’à leur gueule. Il possède un brin d’intelligence qui me pousse à moins lui pardonner. Malgré son talent et son score aux 100 mètres, il personnalise les carences de cet Euro (2012, NDLR). Je ne l’avais pas pris en 2010 parce qu’il m’avait apporté les mêmes problèmes deux ans plus tôt. Au sein d’un groupe, il vient toujours appuyer là où ça fait mal et révèle la faille plutôt que de la colmater ; il n’apporte donc rien au collectif.»
