Licencié pour faute grave suite entre autre à sa participation à l’émission TV Fort Boyard, Adil Rami a donné sa version des faits dans un livre publié ce jeudi. Le Figaro présente un extrait.
Adil Rami vient de publier ce jeudi Autopsie (Éditions Hugo Sport). Le défenseur de 34 ans passé par l’OM et aujourd’hui à Boavista y raconte son parcours mais aussi cette fameuse semaine ou il est allé participer à Fort Boyard…
Tout le monde était au courant, et personne ne m’a jamais rien dit à ce sujet — Rami
«Je veux récolter des fonds pour la cause des femmes battues. 100.000 euros pour mon association. J’accepte tous les «ménages» pour en parler et faire gagner de l’argent. Cette semaine-là, nous jouons le samedi. Je demande au coach le programme pour le dimanche et le lundi. «Dimanche repos, lundi entraînement.» Avec Garcia, on ne peut jamais rien prévoir. Il ne fixe jamais d’une semaine sur l’autre. «Coach, je dois aller aux trophées UNFP dimanche, et lundi j’aimerais bien avoir ma journée. – Ok Adil, comme tu es blessé et que tu ne t’entraînes pas avec le groupe, tu vois ça avec le doc, c’est à lui de décider. (…) En deux ans à Marseille, je n’ai jamais eu à envoyer un message au coach ou au président pour prévenir de mes activités parallèles: «Coach, j’ai un cours de boxe, coach, je pars en crossfit.» Tout le monde était au courant, et personne ne m’a jamais rien dit à ce sujet. Ma journée off, je fais attention, mais je vaque à mes occupations personnelles et d’ailleurs il m’arrive souvent d’en parler sur mon Instagram. Comme mes coéquipiers, quoi. Je n’ai rien à cacher. J’appelle au dernier moment la production de Fort Boyard pour les avertir de ma présence et il est aussi prévu que je ne fasse rien de dangereux. Le mardi matin, à 10 heures, je suis au centre d’entraînement et on ne me dit rien. Personne n’évoque mon absence de la veille, puisque je n’étais pas convoqué, dispensé de séance par le doc. La semaine se passe sans encombre. Je ne suis même pas sur la feuille de match pour la dernière journée de la saison, contre Montpellier au Vélodrome.»
Adil Rami – source : Autopsie / Le Figaro (13/10/2020)