Voilà vé, elle ne nous a pas cassé du tout le moral cette défaite. Sérieux !
Tu m’aurais donné le choix : gagner à Paris et perdre à domicile contre St Étienne, ou alors le contraire… j’aurais choisi la première option. Toutes ces années sans victoire pour les Verts, je m’en battais les couilles. St Étienne est un petit club désormais, il n’a plus rien à voir avec ce qu’il était jusqu’au début des années 80. Ce n’est plus un ennemi, c’est un clochard pire que nous.
Et puis, les hommes de Puel ont réussi le match parfait, avec ce poil de réussite toujours nécessaire.
On regrettera trois choses sur ce match d’hier : La mauvaise entame avec ses difficultés à se dépêtrer du pressing adverse dynamique. Le manque d’attention de Caleta-Car qui se fait devancer par Hamouma. Notre incapacité à marquer malgré des situations intéressantes.
Rien de méchant. On peut considérer que le match de dimanche soir a laissé des traces, en plus qu’il nous a privés d’Amavi et Benedetto. A-t-il eu aussi une influence négative sur Alvaro, je ne le pense pas.
J’ai constaté en parcourant les réseaux que pour quelques-uns, Villas-Boas était le responsable de la défaite en ayant imposé Lopez au lieu de choisir un spécialiste de l’attaque comme Aké ou Germain. Peut-être avait-il une peur nichée quelque part que si ces messieurs avaient parfaitement joué leur rôle, il aurait pu entendre ses dirigeants lui faire comprendre qu’il n’a en fait pas besoin de ce nouvel attaquant, qu’il avait tout ce qu’il lui fallait sous la main.
Je pense toujours que le coach est le mieux placé pour choisir les joueurs. C’est lui qui sent ce qu’il doit faire, il a ses raisons. Et puis, entre nous, les gens qui n’annoncent rien et qui ne se manifestent qu’après la bataille, surtout après une défaite, ça m’énerve.
AVB a sa part de responsabilité, dans la victoire comme dans la défaite. Mais pas plus que ça pour ce qui concerne le match d’hier, je refuse d’en faire un fromage.
Ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment l’équipe va réagir dès la prochaine journée et si elle saura bien vite corriger ses errements défensifs encore trop réguliers. Redevenir hermétique et apprendre à piquer devant, piquer… que dis-je… tuer.
Comme je le soulignais dans mon billet à chaud publié juste après le coup de sifflet final, c’était déjà vrai la saison dernière, nous avons une équipe qui, encore moins qu’une autre, doit à tout prix éviter de prendre le premier but. Il y a encore du boulot pour rétablir ce problème, mais il ne faut pas encore jeter le bébé avec l’eau du bain. Il y a de la qualité et de l’envie dans cette équipe marseillaise, surtout, qu’elle ne se décourage pas, avec l’envie, on arrive à débloquer les pires situations. Nous n’en sommes pas encore au point où il faut s’inquiéter.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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Ci-dessous, un lien vers le billet publié à chaud au coup de sifflet final.