Voilà, vé ! Cette saison qui s’annonce singulière a enfin démarré pour les olympiens. Nous sommes quelques-uns ayant cru longtemps qu’une annulation pourrait intervenir au dernier moment, comme ce fut le cas pour OM-St Étienne, ceux qui auront attendu le dernier moment pour prendre un abonnement à Téléfoot.
Brest-OM 2-3
Ouf, ça passe, mais ce fût pénible, surtout en deuxième mi-temps.
Début de match avec beaucoup d’engagement de la part des deux équipes, chacune essayant dès la récupération, de porter le danger vers la cage adverse. Beaucoup d’imprécisions dans les avant-derniers gestes. Après le 1er quart d’heure chaque équipe comptait une frappe au but chacune. Si Benedetto avait écrasé, le brestois n’avait heureusement pas cadré la sienne.
19e minute, l’ex-attaquant de Boca qui avait décroché, lançait Thauvin en profondeur, lequel tentait spontanément sa spéciale, la frappe était déviée suffisamment pour lober Larseneur.
Brest 0 – OM 1
21e Sanson lancé un peu sur le côté se voyait enlever le ballon de la main par un défenseur breton, à notre plus grande surprise, la VAR ne bronchait pas.
25e Caleta-Car du pied à la réception d’un coup-franc de Thauvin marquait le 2e mais le juge de touche levait son drapeau. Heureusement, cette fois, la VAR faisait le job.
31e Une stat nous apprenait que la possession était nettement brestoise.
37e Strootman manquait d’être sanctionné d’un pénalty après une obstruction.
À l’approche de la mi-temps, nous perdions pas mal de ballons à la relance ou au milieu de terrain mais notre défense faisait bonne garde, bien aidée par les maladresses brestoises. Mais dans les arrêts de jeu, les bretons qui refusaient d’abdiquer se lançaient dans une nouvelle tentative. Les défenseurs marseillais ne pouvaient repousser un centre, le ballon revenait sur le pied gauche de Faivre qui fusillait Mandanda.
La pause arrivait très vite. Nous avons vécu une première mi-temps très rythmée, avec la surprise d’une équipe marseillaise volontaire, engagée, où la charnière centrale, avec Kamara juste devant, faisait bonne garde. Sakaï s’est bien repris après un démarrage difficile, beaucoup d’activité pour Sanson et Strootman mais plus d’efficacité pour l’ex montpelliérain qui aurait dû obtenir un penalty évident. Le problème venait de devant, pas de souci pour Thauvin, buteur et passeur décisif, mais c’était bien trop insuffisant pour Benedetto et Radonjic.
Aucun changement n’intervenait à la pause.
La première attaque était marseillaise, après une récupération de Radonjic qui transmettait à Benedetto, dont le centre n’arrivait pas de très peu sur Thauvin à l’affût.
Mais jusqu’à la 65e, nous ne touchions guère le ballon, les joueurs de Dalloglio mettait beaucoup de pression sur nos cages.
58e Radonjic foirait une formidable opportunité de contre.
59e Dieu merci, Honora exploitait très mal un beau centre en retrait.
62e Aké remplaçait logiquement Radonjic.
65e Charbonnier à la conclusion d’une superbe contre-attaque manquait heureusement le cadre. Dans la foulée, Benedetto échouait de peu sur Larseneur suite à un centre de Thauvin.
80e Contre le cours du jeu, alors que nous avions quasiment subi toute la 2e mi-temps, Thauvin trouvait Caleta-Car une nouvelle fois sur coup-franc. Le croate envoyait la balle au fond des filets d’un bon coup de tête.
84e Balerdi, sur un coup-franc de Thauvin était tout proche du 4e but.
87e Mandanda montrait qu’on pouvait compter sur lui, malheureusement, sur l’attaque qui suivait, il était obligé de s’incliner alors qu’on pensait avoir tué le match…
Thauvin qui a passé la deuxième mi-temps à gauche a montré sa classe. Caleta-Car est le monstre du match, deux buts, impeccable derrière, de magnifiques relances longues. Rien à dire. Balerdi l’a très bien aidé mais se montrait coupable sur le 2e but brestois. Amavi est à créditer d’un bon match. On a pas vu Sanson en 2e période, il céda sa place.
On craignait une égalisation brestoise jusqu’au bout mais ça tenait et l’OM prenait ses trois premiers points, pour son premier déplacement, pour son premier match de la saison, selon un scénario que nous pourrions revivre souvent. N’en demandons pas plus pour l’instant compte-tenu des évènements
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert