Ainsi donc il nous faut prendre acte du refus de vendre l’OM par l’américain Frank McCourt.
La ferme intention d’achat affirmée avec force par le duo Boudjellal-Ajroudi n’aura même pas été mise à l’épreuve.
Les interrogations sur la réalité des fonds réunis par le tunisien haut en couleurs resteront en suspens pendant quelque temps encore.
Pour ma part, et contrairement aux éternels sceptiques qui imposent souvent sur les réseaux sociaux des certitudes d’individus « à qui on ne la fait pas » tout en se trouvant régulièrement couillonnés dans la vie réelle, j’avais décidé d’accorder ma confiance au jugement de Mourad Boudjellal, qui n’est pas le premier venu en terme de bizness, et dans sa capacité à prendre les assurances suffisantes permettant d’aller au bout du projet.
Nous étions un certain nombre à ne pas cacher notre déception, hier au soir, de ne pouvoir espérer un peu plus voir le mythique Olympique de Marseille s’armer pour reconquérir les sommets.
D’autant qu’il est le seul en France à pouvoir les atteindre.
Le refus de Frank McCourt d’ouvrir la moindre négociation s’explique difficilement face à la situation financière peu reluisante du club, lequel est obligé d’opérer un recrutement low-cost, conduit par le coach en l’absence de « Head of Football ». C’est tout de même une belle ironie que le portugais se retrouve dans cette position, utilisant la liste établie par Zubizareta et Valentin avant qu’ils ne se fassent virer par le président Eyraud, lequel n’a plus rien branlé depuis, à part d’insipides opérations sociales pour regagner du crédit et une remise de diplômes aux bacheliers du centre de formation.
Petite parenthèse, il faudrait se réjouir que le club ne recrute plus que des joueurs capables d’un bon livret scolaire, ce qui nous évitera d’avoir un Zizou, un Marcel Dib, ou un autre des joueurs surtout dotés de cette intelligence spécifique des footballeurs qui se partage harmonieusement entre la tête et les pieds, capables d’interpréter plus vite le jeu autour d’eux que des équations à trois inconnues. Comme si l’avenir olympien n’appartenaient qu’aux gentils garçons respectueux, bien conformes au monde idéal de Jakenri. Je ferme la parenthèse.
Comment expliquer l’entêtement de Frank McCourt à conserver le club ?
Est-ce le fait d’un instinct de propriété surdosé ? A-t-il par ailleurs commencé à discuter avec d’autres acheteurs ? Un de ces fonds de pension qui n’ont que faire du football par exemple ? Serait-il plus glorieux à ses yeux de vendre à des compatriotes plutôt qu’à un tunisien original et ambitieux ? Espère-t-il, maintenant qu’il l’a atteint, grâce à un coach choisi par un directeur sportif que son président-délégué a évincé pour des raisons que nous n’avons toujours pas comprises, être en mesure de surperformer en Ligue des Champions ?
Nous voilà donc amenés à devoir composer encore avec la présence injustifiée de Jacques-Henri Eyraud, un président-délégué que les pertes époustouflantes accumulées sous sa mandature illégitiment complètement.
Avoir Mourad Boudjellal à sa place nous aurait comblés de joie, il est tout de même d’une autre dimension. Je dis nous, parce que nous sommes nombreux à partager un sentiment identique, même s’il en existe beaucoup aussi qui ne souhaitaient pas voir le tunisien Ajroudi, porteur d’un message plutôt humaniste et sympathique, mettre la main sur l’OM. J’ai cru déceler parfois dans leur refus des motifs pas très beaux à observer que je ne veux pas développer ici, cela n’amènerait rien de plus à la déception que j’exprime.
Nous encouragerons l’équipe d’AVB parce qu’elle le mérite, tout en la distinguant de l’affadissement insupportable du club enregistré depuis l’arrivée du duo incompétent McCourt-Eyraud.
Nous ne pouvons plus mettre 10M d’€ dans un transfert, ce que peut faire un Lorient sans trembler, c’est tout dire.
Si McCourt eut le courage et la folie de placer près de 300 M d’€ à son arrivée, le capital a bel et bien été bouffé par Jacques-Henri Erreur. Débrouillons-nous avec ça !
Attendons-nous donc à vendre les bijoux de famille, et à observer pendant longtemps encore peut-être, le parcours moyen (est-ce seulement possible ?) de l’OM de McCourt et Eyraud, les deux personnes les plus incompétentes et les moins passionnées à la tête du club depuis que je m’y intéresse, quasiment 50 ans.
Il va nous falloir subir encore ce duo. L’OM, nous le savons est pris en otage par son propriétaire, mis sous cloche comme un bonsaï. Et rien que d’y penser, cela me plonge dans une profonde colère.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert
OM – [OLYMPIENS] SUBIR ENCORE EYRAUD ET MCCOURT, UN BIEN FADE DUO…
Par olympiens2 - Mis à jour le - Publié le
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