Accusé de viol en Mars 2011, Brandao a bénéficié d’un non-lieu le 28 septembre dernier. Dans un entretien accordé à l’Équipe, l’ex attaquant de l’OM règle ses comptes avec ses anciens dirigeants, qu’il accuse de l’avoir complètement lâché durant toute la procédure.
«Personne à l’OM ne ma protégé.»
«Seuls ma famille et mes amis savent ce que j’ai surmonté, explique Brandao dans les colonnes du journal l’Équipe. Les gens m’ont critiqué sans se rendre compte que, pendant ce temps-là, je souffrais. Mais je savais depuis le début que j’étais innocent. (…) Lorsque que cette affaire a éclaté, une personne a dit que je devais quitter l’OM (il vise Jean-Claude Dassier son président à l’époque). Personne à l’OM ne ma protégé. Ma famille et moi on s’est retrouvé tout seuls. Aujourd’hui, mes détracteurs doivent se regarder dans une glace… J’en profite pour remercier Didier Deschamps qui m’a soutenu ainsi que Valbuena, Kaboré, Mbia, Ayew, Hilton, Lucho, Heinze et Andrade. (…) Seulement les personnes que j’ai cité. »
Laissé libre en fin de saison dernière Brandao a donc quitter Marseille pour s’engager à St-Etienne. Il regrette cependant qu’on ne lui ai pas proposé de prolongation. «Ni le président ni aucun dirigeant ne sont venus me parler. C’est un manque de reconnaissance à mon égard. a déclaré l’attaquant de verts, avant de conclure: « j’aimerai rajouter Loic Rémy dans les remerciement, C’est un bon garçon…»
Souvent raillé, parfois à juste titre, Brandao a quoi qu’on en dise été l’un des éléments importants de l’OM la saison du titre et celle qui précède. Pour cela, il restera donc dans l’histoire du club, malgré son style quelquefois impalpable.