Le premier quart d’heure est clairement parisien. Les hommes d’Ancelotti ont décidé de prendre les commandes du match en mettant du rythme et de la vitesse dès l’entame. L’OM cour après le ballon et peine à le récupérer. Les olympiens tentent de presser haut, mais ce pressing est bien trop désorganisé pour gêner la relance du PSG. Une domination parisienne qui aurait pu se concrétiser par un but si Bodmer n’avait pas raté l’immanquable à deux mètres des cages (17′) en enlevant trop sa frappe.
L’OM va ensuite refaire surface. Valbuena aurait même pu faire basculer le match (22′) sur une frappe enroulée frôlant le poteau. Le jeu s’équilibre et les deux équipes se rendent coup pour coup. Menez répond à Valbuena d’un tir puissant trop croisé (25′).
L’arbitre fait basculer le match
Mais le match va basculer sur une décision arbitrale plutôt discutable. Pour une faute commise sur Hoarau en dehors de la surface, M. Gautier accorde un pénalty et exclu le défenseur Marseillais. Un penalty transformé par Thiago Silva (1-0, 28′). Si Fanni aurait du s’abstenir de commettre cette faute stupide, la double peine infligée par l’arbitre va tuer le match.
C’est un gros coup dur pour les marseillais qui vont ensuite se montrer étonnamment naïf dans leur façon de gérer leur infériorité numérique. Plutôt que temporiser et tenter de contrer, ils vont continuer de jouer en se ruant vers l’avant et en ouvrant ainsi des espaces terribles dans leurs dos.
L’OM n’a pas les moyens techniques pour marquer
Paris n’en demandait pas tant. Dès le retour des vestiaires le PSG va alors réaliser le break sur un contre conclu par Jérémy Menez (50′, 2-0). Sur l’action, Kaboré prouve qu’il n’est pas défenseur central par son placement plus qu’approximatif. A l’extérieur, mené 2-0 à dix contre onze, la messe est dite pour les marseillais.
Paris aurait pu alourdir le score, mais cela reste anecdotique. L’OM a trop mal géré tactiquement la rencontre après l’exclusion de Rod Fanni pour se donner les moyens de revenir. Mais l’on peut surtout signaler le manque de réalisme offensif. Le club olympien n’a pas beaucoup d’occasions et sur le peu qu’il se procure, il est incapable de les concrétiser. L’absence de Gignac se fait terriblement sentir. Loïc Rémy est, lui, complètement à côté de ses pompes. Il rate précisément tout ses gestes techniques et ne sent plus les coups.
Avec une troisième défaite consécutive, la mauvaise série en cours se prolonge dangereusement…