Les hommages se multiplient à l’attention de Pape Diouf. Alain Cayzac, président du PSG de 2006 à 2008, mais aussi Rolland Courbis, José Anigo ou encore André Ayew ont adressé un dernier message à l’ancien président de l’OM…
Pape restera comme l’un des beaux souvenirs de ma présidence — Cayzac
« La mort de Pape Diouf m’attriste beaucoup. On s’appréciait très sincèrement, bien au-delà de la rivalité sportive entre Paris et Marseille. C’était un type bien, un grand dirigeant mais surtout un homme cultivé et un humaniste. Pape restera comme l’un des beaux souvenirs de ma présidence. C’est trop dur, trop injuste. Repose en paix Pape. » Alain Cayzac – source : L’Equipe
je ne voulais pas le croire quand on me l’a dit — Courbis
« On ne s’y attendait pas du tout. Pape était en pleine forme, en pleine santé. C’est un garçon qui était plaisant. C’était un plaisir de l’écouter parler. Il avait une façon de parler bien à lui puisqu’il avait la chance d’être intelligent et instruit. Hier soir, je ne voulais pas le croire quand on me l’a dit. C’est tout une époque qui disparaît. Je me rappelle que Louis Acariès avait été nommé chargé de mission par Robert Louis-Dreyfus pour trouver un remplaçant à Christophe Bouchet (en 2005, ndlr). Son choix avait été une surprise mais très intelligent puisqu’il connaissait la région, le club, les médias après avoir été lui-même journaliste, mais aussi le circuit des transferts puisqu’il avait aussi été agent. Il avait toutes les qualités pour être un bon président, ce qui a été le cas. » Rolland Courbis – source : RMC
tout ce que tu as fait pour moi, mon père, mon frère et toute ma famille — Ayew
« Je n’ai pas de mots pour exprimer la peine que j’éprouve à l’annonce de cette terrible nouvelle, tellement de souvenirs me reviennent en mémoire. Tu as été un grand-père, un père, mais avant tout mon mentor et même bien plus que ça. Tu as été mon tuteur légal, quand je suis arrivé en France, à l’âge de 14 ans. Tu m’as accueilli, tu as pris soin de moi, tu m’as soutenu, tu m’as accompagné dans la poursuite de mon rêve, celui de devenir footballeur professionnel. À chaque étape, tu répondais présent, je me souviens encore quand je rentrais dans ton bureau et que tu me demandais des explications au sujet de mes notes à l’école que tu ne trouvais pas satisfaisantes… Tu n’as jamais fait de moi un privilégié. Tu m’as appris que pour obtenir quelque chose, il faut se battre et se donner les moyens par soi-même. Je ne pourrai jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi, mon père, mon frère et toute ma famille ». André Ayew – Source: Twitter
Hormis Tapie, c’était le président qui connaissait le mieux le foot — Anigo
« C’est bien triste. On n’imagine jamais le pire. C’est une mauvaise surprise. On a eu cinq années de boulot, au quotidien, avec des moments où ce n’était pas toujours simple. Mais on a eu de super moments. C’est quelqu’un qui connaissait bien le foot. C’était assez facile. On apprend beaucoup avec des gens comme ça. Ça ne s’est pas fini de la meilleure des manières. Quelquefois, dans les mariages, ça ne finit pas toujours bien. Je garde de lui que c’était un très, très bon président. Pape était complètement marseillais. Il est venu très jeune. Il a travaillé à La Marseillaise. Ça part de très loin. Il connaissait le club et la ville parfaitement. Hormis Tapie, c’était le président qui connaissait le mieux le foot. » José Anigo – source : RMC