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Aioli

OM – [OLYMPIENS] UN GRAND CRU…

Par olympiens2 - Mis à jour le - Publié le

Hèèè ma fouaaa, extraordinaire, fantastique, quelle magnifique séquence avons-nous le plaisir de vivre en ce moment avec l’OM…
 
C’est un tel plaisir que hier au soir après le match, comme un couillon, alors que j’avais décidé de marcher jusqu’au métro Castellane pour faire remonter ma moyenne de pas du week-end, j’ai pas mal feignassé, c’est à peine si me suis rendu compte qu’il pleuvait. Je me régalais de marcher solitaire dans la foule et de rester à l’écoute de la joie qui transparaissait des conversations entre collègues, devant, derrière moi, sur les côtés. Nous marchions au milieu d’un concert de klaxons, seuls au monde mais unis dans un même bain de béatitude.
 
Encore une fois, nous avons eu droit à une fin de match un peu tendue. Nous nous souvenions de l’égalisation brestoise, il y a quelques jours, personne n’avait envie de revivre cette mésaventure, Nemanja Radonjic ne pourrait pas toujours nous sauver.
 
La première mi-temps nous avait proposé un scénario cruel avec des olympiens qui peinaient à prendre un avantage sur la très bonne organisation bordelaise.
 
Nous sentions nos joueurs plein de bonne volonté mais ils nous apparaissaient impuissants, moins toniques que sur les dernières sorties. Certes, Germain c’est moins bien que Benedetto mais il faisait son possible. Les frappes étaient contrées, ou passaient à côté et nous n’avions pas vraiment d’occasion à nous mettre sous la dent quand, à l’inverse, les bordelais sur leur première frappe inscrivaient le premier but du match.
 
Et puis vint cette deuxième mi-temps que les olympiens dominèrent de la tête et des épaules, imposant un rythme fou sous lequel les joueurs de Costa finissaient par craquer.
 
En effet, le milieu olympien montrait toute sa force en montant le niveau d’activité et de puissance de son rendement. Les deux piles électriques prenaient les choses en main, en harmonie avec le chef d’orchestre Payet qui plane techniquement au-dessus de l’ensemble. Le score de la mi-temps fut assez vite renversé, mais nous regretterons tout de même qu’il tarda à se consolider.
 
Cette équipe marseillaise est dotée d’une mentalité remarquable. Elle est généreuse et ambitieuse tout en restant humble. Elle respecte son adversaire, j’ajoute qu’il faudra continuer de le faire même face à des adversaires certainement inférieurs. À Metz par exemple. Ce serait peut-être cela sa force, savoir qu’elle est condamnée à déployer l’ensemble de ses vertus face à n’importe quel adversaire.
 
C’est finalement mon poulain, Nemanja Radonjic, tellement décrié il y a quelque temps qui mit l’OM définitivement à l’abri, mais nous jouions les dernières secondes du match.
 
Voilà donc les lillois à six points et nos adversaires d’hier au soir désormais à huit unités derrière.
 
Le moral est au beau fixe et permet d’envisager de tout faire pour la passe de sept victoires lors du prochain déplacement à Metz. Qui a donc envie que cela s’arrête ? Nous sommes leaders du vrai championnat de France avec la possibilité d’arriver à la trêve avec un nombre de points conséquents si nous gagnons les matchs qui restent.
 
Je me demandais dans mon billet d’avant-match si cette opposition face à Bordeaux déboucherait sur un match parfait. Ce fût un match parfait pour Villas-Boas comme il le confiait aux journalistes en conférence de presse. Je nuancerai tout de même. Le match parfait serait un match où on ne tremblerait pas tout en le dominant de la tête et des épaules. L’´OM a bien contrôlé mais nous n’étions pas totalement sereins.
 
Même si nous avons pris un peu plus conscience face à Bordeaux que nous avions peut-être un grand cru avec cet OM de Villas-Boas.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Vous trouverez ci-dessous le lien vers mon billet à chaud au coup de sifflet final :

OM – [OLYMPIENS] ET DE SIX !!!


 
 

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