Hèèè ma fouaaa, on a déjà la pression, il faut gagner à Toulouse ce soir, Angers nous est repassé devant, Lyon s’est replacé à trois points dans la souffrance, faut remettre les gaz.
Franchement, on était pas bien à la 2e place ? Installé dans ce fauteuil de dauphin, t’as le sentiment que ça roule, que tout va bien. Le sommeil est meilleur, tu souris le matin même avant le café, c’est le bonheur. La 2e place, je ne cesserai jamais de le dire tant que les qataris casseront les couilles avec leur softpower dopé aux crédits illimités, aux chèques en blanc, à l’abondance sans le moindre mérite, cette place d’honneur équivaut à la première du vrai championnat de Ligue 1, n’en déplaise aux journalistes parisiens, alors il faut la vouloir.
De ce point de vue, je n’ai pas trop aimé Bouna Sarr dans la conf’ de presse qui a tenu à rappeler qu’une contre-performance ne serait pas rédhibitoire. Ce n’est pas faux dans l’absolu, mais je ne veux pas l’entendre. On peut pas éternellement compter sur la médiocrité des autres. Il y a un moment où il faut décoller et partir écrire son histoire.
Alors, Bouna intégrait peut-être le fait qu’il évoluera dans une défense remaniée, que l’absence d’Alvaro, qui a morflé avec une suspension pour deux matchs, Villas-Boas a bien fait de fustiger la commission de discipline, pourrait être problématique. En plus, cela oblige Kamara à reculer alors qu’il a été performant sur les deux derniers matchs au poste de milieu. Mais ce n’est pas pour autant qu’on est pas capables de rester solides et de planter une équipe de Toulouse mal classée qui cherchera à nous rentrer dedans à la première occasion.
Parce que Kombouaré qui annonce des absents pour nous amadouer a sûrement l’intention de la jouer comme Amiens qui avait réussi à nous battre. Il tentera de nous agresser de manière tranchante derrière la récupération, quand nous aurons un peu d’espace dans le dos.
Je suis inquiet ni pour la défense ni pour le milieu. Pour l’attaque non plus d’ailleurs, même si je me demande comme vous si Lopez sera maintenu.
En fait, notre adversaire, c’est nous. Si nos joueurs décident de mettre dans la rencontre de ce soir les mêmes ingrédients que ceux utilisés contre Lyon, nous n’avons pas de souci à nous faire.
J’espère juste qu’on aura pris le temps, dans le staff, de réfléchir à la meilleure façon d’approvisionner Benedetto, je n’ai pas envie de le voir encore longtemps rentrer bredouille aux vestiaires et risquer de perdre un peu le moral.
Bref, nous pourrons juger ce soir de la motivation de nos joueurs à s’installer durablement tout là-haut. Ce n’est pas le moment qu’ils se relâchent.
Vive le grand Roger Magnusson !
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