Hèèè ma fouaaa, ce soir nous saurons et il nous tarde à tous.
L’OM 2019-2020, celui de Villas-Boas, ce groupe sans âme, peu étoffé aussi bien en qualité qu’en quantité, nous fera connaître plus précisément la position au classement à laquelle il peut prétendre à la fin de la saison.
Le coach portugais a beau assurer qu’avec ce championnat bizarre où tout le monde peut battre tout le monde, ce dont il a profité jusqu’ici, ses chances seraient maintenues en cas de nouvel échec, il nous semble que ne pas parvenir à battre Lille cet après-midi ne laisserait guère d’espoir de l’emporter sur Lyon dimanche prochain.
Les olympiens ne pourront pas éternellement différer la mise à feu de leur fusée en direction de l’orbite podium.
Les deux dernières prestations ont été d’une rare indigence. Celle qui avait précédé, la réception victorieuse de Strasbourg, avait déjà dessiné de sérieuses limites malgré le gain des trois points.
Alors, faut-il encore se soucier de la disposition de l’équipe sur le terrain, du schéma, de l’animation ? Des joueurs qui seront retenus dans le onze de départ ? Alors que tout le monde, à l’exception du capitaine Steve Mandanda, aura failli lors des derniers matchs ? Je pense que non, on pourrait tout à fait me contredire.
Car au-delà des aspects stratégiques et tactiques dont je n’aurai pas de mal à vous concéder l’importance, tout le monde aura noté que cette équipe a surtout un souci d’état d’esprit, de volonté individuelle et collective sans lesquels aucune performance notable, et durable, ne saurait être envisagée.
Comme je le signalais dans le dernier Talk d’Olympiens lundi dernier, mais l’excellent Mario Albano l’indiquait aussi lors du dernier Débat Foot Marseille jeudi soir, cet Olympique de Marseille avait démontré une certaine capacité à mettre de l’intensité, et à la maintenir, c’était contre Montpellier où malgré le seul point du match nul obtenu, nombreux étaient ceux qui avaient surtout retenu les vertus de combat qui auraient dû déboucher sur les trois points.
Est-il raisonnable de s’accrocher au souvenir de cette rencontre que les suivantes ont estompé ?
Non ! Retour au constat de départ, inutile de rajouter autre chose, d’ergoter, de se projeter, de parier, ce serait dans le vide… car ce soir, nous saurons.
Toutefois, la pression particulière qui pèse sur les joueurs et le staff technique depuis l’affligeante défaite à Monaco, une victoire aurait en partie désamorcé le 4-0 sur une mi-temps à Paris, pression qui pourrait enlever une partie de leurs moyens à certains joueurs pas très forts mentalement, doit aussi se trouver placée sur les épaules de Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud. Les deux hommes sont les premiers responsables de cette horrible situation.
L’américain a certes mis sur la table plus de 200 millions d’euros, mais son choix de conserver celui qui a laissé fondre en si peu de temps cet investissement, et son refus de remettre au pot pour rattraper l’incompétence de son président, le mettent désormais en première ligne. Il sera au stade cet après-midi, les supporters ne manqueront sûrement pas de lui faire connaître leur mécontentement.
Je ne ferai aucun commentaire sur la victoire de Dijon contre les qataris, hier au soir, si ce n’est pour dire que ces derniers avaient bien fait un match spécial de Ligue des Champions contre nous, et que leurs vainqueurs d’hier, d’où nous sommes revenus avec le point du nul, ne sont au fond pas si mauvais. Tout cela n’excuse pas les ratés marseillais sur la pelouse de Dijon, pas plus que ceux au Parc dimanche dernier
Vive le grand Roger Magnusson !
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