Hèèè ma fouaaa, le mieux ce soir sera de faire court.
Personne n’est étonné du résultat j’espère ? Pour ma part je ne le suis pas, mes camarades d’Olympiens pourront en attester, je leur avais donné le score sur notre fil privé, à l’étonnement de certain (oui, au singulier) que je ne nommerai pas. (Lol). Et dans mon dernier billet j’avais écrit que « les marseillais montaient à Paris, pour se faire enculer par les qataris ».
À signaler que j’ai abandonné le snack où je regarde les matchs à l’extérieur, à la mi-temps. Les conditions de diffusions étaient pourries par de nombreuses coupures… et puis il m’a pris mal au bide juste avant s’arriver là-bas.
Nous aurons fait illusion 10 minutes pendant lesquelles nous aurons gâché deux opportunités par Benedetto, lequel s’est emmêlé les pinceaux suite à un ballon perdu par les parisiens, et par Germain dont une reprise du gauche sur un centre frôlait la lucarne.
Côté parisien, il y avait eu un premier tir de Di Maria dès la 25e seconde, sur une remise de M’Bappé qui était passé à côté, alors que le 1er contre à fond de train de M’Bappé avait échoué également à la 3e minute.
Mais à la 11e, Di Maria se jouait de Sakaï et centrait impeccable du gauche au 2e poteau où Icardi pouvait reprendre de la tête au-dessus de Kamara, sur Mandanda qui repoussait, mais l’avant-centre argentin se jetait sur le ballon pour le catapulter à l’horizontale au fond des filets…
Fin du match.
Oui, fin du match car l’OM sombra derrière sous les coups de poignards qataris. Le score était acquis à la mi-temps. 4-0 sans appel.
Inutile de partir dans tous les sens, de gémir parce qu’il aurait fallu lui à place de l’autre, et qu’il fallait pas chercher à jouer au ballon, rester tous derrière. Patin-couffin.
Plus de 600 millions d’euros de budget contre 110… surtout quand le gros a choisi de jouer à fond et de montrer ses muscles, cela se finit par se voir.
Nous ne pourrions nous payer personne de cet effectif, à part un jeune et encore, N’Soki n’a même accepté les avances de Zubi la feignasse.
Il y a l’extrême qualité de ces joueurs de très très haut niveau, et nous n’avions à opposer qu’une équipe laborieuse qui s’est fait pas mal accrocher ces derniers temps, triomphant de Strasbourg dernier du championnat à la suite d’un match crispant.
Quand on souffre contre Strasbourg, à quoi faut-il s’attendre contre les avions supersoniques recrutés par le Qatar. Et pourtant j’en ai lu des commentaires et des tweets de supporters enthousiastes qui ne voulaient pas voir la réalité en face.
Ne commençons pas à jeter l’anathème sur les joueurs. Ils sont trop petits pour qu’on leur mette la responsabilité de cette déculottée. Bien sûr qu’ils ont montré leurs limites. Bien entendu qu’ils valent bien plus que ce qu’ils ont montré. Je pense que même que tout comme les qataris se retrouvent en décalage avec leurs habitudes quand ils attaquent les 1/4 de finale de la Champions League, l’OM devient très branlant quand il rencontre beaucoup plus fort que lui en championnat.
Bien entendu chacun peut et doit faire mieux, mais maintenant c’est face à Lille et Lyon qu’il faudra se jauger, comme le disait adroitement et légitimement Villas-Boas, c’est contre ces équipes que se joue le championnat. Le Qatar, c’est ailleurs.
Vive le grand Roger Magnusson !
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