OM – [OLYMPIENS] ON A UNE ÉQUIPE !!!

Hééé ma fouaaa, voilà une soirée comme on les aime !!!
 
Voilà qu’au bout d’un match renversant, l’OM mené 2-0 au cours de la première mi-temps, après avoir remonté son handicap en première mi-temps, sort vainqueur de cette opposition de qualité, la première de la saison. 
 
Nous étions curieux de la manière que choisirait Villas-Boas qui avait quasiment annoncé un 4-2-3-1 pour débuter. Il n’en fût rien. Était-ce en raison de l’indisponibilité de Sakaï au dernier moment, mais c’est finalement dans son traditionnel 4-3-3 laissant Rongier sur le banc, que l’entraîneur portugais avait décidé de commencer.
 
Le premier quart d’heure fût d’une grande intensité, le ballon circulant d’un but sur l’autre, il n’y avait pas d’occasion mais Germain aurait pu trouver Benedetto et c’était foiré, de l’autre côté, Ben Yedder cadrait une frappe à ras de terre mais Mandanda était vigilant.
 
C’est alors que le jeu se stabilisait qu’intervenait un premier fait de jeu. Sur une belle ouverture, Slimani en bonne position frappait fort au-dessus mais l’arbitre accordait un pénalty pour une main pourtant sans conséquence de Kamara. Pire que ça, elle avait amorti la trajectoire et on on peut se demander si le monégasque aurait seulement pu l’exploiter sans cette erreur du jeune marseillais (c’était quand même pas malin).
 
Derrière, il y avait une opportunité d’égaliser pour Payet mais il ratait sa reprise de volée.
 
Et quand ça part mal, il peut y avoir encore un coup d’embrouille, Strootman se faisait aspirer par Martins, lequel envoyait devant vers Slimani qui trouvait Ben Yedder entre nos deux centraux, aucun des deux ne pouvaient intervenir, et Mandanda manquait de réussite en sortant dans les pieds de l’international français.
 
Nous étions menés 2-0 sans avoir été mauvais, c’était d’autant plus rageant. Les monégasques n’avaient rien montré, une percée de Golovin suivie d’une frappe au-dessus. La construction au milieu était notablement en progrès, les intentions dans la verticalité étaient visibles et plutôt réussies. Il y avait du pressing, de la volonté, et je ne veux pas passer pour un vantard, mais je n’étais pas catastrophé pour ma part, je pensais que nous pouvions revenir.
 
Les marseillais revinrent effectivement, par Benedetto qui reprenait au deuxième poteau un centre de Sanson prolongé par Germain, puis dans la confusion pour nous les téléspectateurs, les caméras de Canal ayant buggué, Germain reprenait de la tête un ballon de Lopez (il me semble), alors que juste avant, Pipa avait trouvé la transversale.
 
La deuxième mi-temps fût marseillaise. Plus de maîtrise, qui allait se concrétiser par des buts de Benedetto, encore lui, et Payet plutôt décevant jusque-là, qui en se recentrant déclenchait une belle frappe enroulée qui passe, je crois, entre les jambes d’un monégasque.
 
Les monégasques allaient réduire le score à quelques minutes de la fin mais ils resteraient courts. L’OM tiendrait jusqu’à la fin, se montrant même combatif quand ça chauffait, ce qu’on avait pas vu depuis longtemps.
 
On rêvait de cette victoire. Nous voulions voir des progrès. Nous les avons vus sur le terrain.
 
Dans ce contexte, nous avons vu une équipe homogène, solidaire, dont il est difficile de ressortir un joueur, mais nous dirons que Mandanda nous sort un gros match, Amavi a encore été plutôt pas mal dans la contre-attaque. Benedetto nous fait beaucoup de bien. Pour le reste, personne n’a été irréprochable mais tous se sont sortis les doigts du cul pour emmerder l’adversaire et tenter de lui faire mal. Le deuxième but de Pipa est magnifique sur le plan de la construction.
 
Avertissement à la charnière qui frisa la correctionnelle.
 
Bref, nous faisons une belle opération au classement, et nous progressons dans le jeu. Villas-Boas doit être félicité, il est l’artisan de cette progression.
 
Une certitude, nous avons une équipe.
 
Vive le grand Roger Magnusson !