OM – [OLYMPIENS] UN OM AVEC OU SANS BISCUITS ?

Hèèè ma fouaaa, ce samedi après-midi qui verra l’OM jouer à Nantes devrait nous donner quelques indications supplémentaires sur l’état mystérieux de notre équipe.
 
Quelle sera la composition ? Lopez fera-t-il sa rentrée au milieu ? Aux dépens de qui ? Sanson, Strootman (qui serait apparemment apte à jouer la rencontre) ? Benedetto ou pas Benedetto ? Alvaro Gonzalez ou pas ? À quel poste jouera Payet ? Et quel dispositif tactique déterminera le comportement stratégique de l’équipe ? Villas-Boas persistera-t-il vraiment dans son 4-3-3 ‘
 
Mais au-delà du choix des hommes sur lesquels se sera arrêté Villas-Boas, c’est sur l’état d’esprit de l’équipe et sa capacité à montrer des dispositions non seulement au combat, mais aussi aux arguments de vitesse et de technique, de verticalité, de la part des olympiens, que nous serons particulièrement attentifs.
 
Si nous devions trouver confirmation de la fragilité et de l’inaptitude des olympiens à mettre en place une opposition pugnace, énergique, et inspirée aux joueurs nantais, nous pourrions alors légitimement craindre le pire pour la suite.
 
Je l’ai déjà écrit ici, puis confirmé sur le plateau de nos amis du FC Marseille avant-hier, la réception de Reims me fait craindre que l’OM soit en danger si les olympiens devaient répéter le néant offensif qu’ils nous ont offert en guise de spectacle de rentrée. Il suffirait d’échouer dans les deux prochains déplacements, lesquels seraient suivis de la venue au Vélodrome des stéphanois de Ghislain Printant pour un match qui serait alors particulièrement chargé d’une puissante tension.
 
Nous voici donc, nous supporters, dans une bien étrange position à quelques heures de ce match. Bien entendu que nous voulons soutenir notre équipe, mais dans la mesure où elle ne nous rassure pas, nous aborderons cette rencontre avec certaines réserves afin de ne pas nourrir trop d’espoirs en vue d’un redressement, juste histoire de ne pas tomber une nouvelle fois de trop haut. Je me sens comme le parent d’un élève sur le point de passer un examen capital pour lequel nous n’avons guère de conviction que le minot ait bien révisé et se présente en pleine possession de ses moyens.
 
Bref, dans cette ville de Nantes qui fut le siège d’une grande biscuiterie, nous osons espérer que les marseillais ne se sont pas embarqués sans biscuits de poids à faire valoir pour éviter de se faire tartiner et croquer.
 
Vive le grand Roger Magnusson !