Hèèè ma fouaaa, ce qui fait le plus mal dans ce premier échec olympien de la saison, c’est qu’il était prévisible.
On avait beau espérer que ça passe sur un malentendu, mais non. Compte-tenu du niveau d’organisation défensive et de l’abnégation que sont capables d’atteindre beaucoup d’équipes de Ligue 1, si tu ne sais pas forcer le peu de talent dont tu disposes, et si tu n’as pas en pointe un attaquant digne de ce nom… tu te casses les dents.
J’attendais avec impatience cette confrontation en mode compétition pour voir ce qu’il resterait des intentions intéressantes affichées contre Naples.
J’ai été servi. Adieu le pressing ! Sur certaines séquences, nos joueurs se sont fait ballader, un coup sur la longueur, un coup sur la largeur. Les rémois mettaient de l’intensité sur chaque ballon, envoyaient sans complexe des flèches percer les lignes, et nos joueurs semblaient tétanisés. Et que dire de nos cadres, incapables de faire sortir la tête de l’eau à leur équipe ? Leur absence d’inspiration, leur lenteur, à l’image d’un Payet, d’un Strootman, d’un Germain, d’un Sanson, qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes ?
Villas-Boas avait beau essayer de dire que si Strootman marque, cela devenait un autre match, il oubliait que les rémois pouvaient passer devant dès la 2e minute de jeu.
L’entraineur portugais mesure sans doute mieux depuis hier les difficultés qui l’attendent et la mauvaise orientation qu’il a fait prendre à sa carrière en signant dans ce club planté par trois peintres, trois truffasses du football, le trio Eyraud, Zubizareta, Garcia. Cela me fait mal au coeur de le dire parce que je parle de l’OM, putain… l’OM, que nous sommes dévastés de voir errer sans âme sur la pelouse de son propre stade.
Le plus grave est que nous ne pouvons rien espérer tant que Lopez, Thauvin et Benedetto ne seront pas revenus à leur meilleur niveau et que d’ici là nous allons devoir vivre dans la zone de relégation pour quelque temps. Chacun sait à quel point il est parfois difficile de s’en extraire.
Car, oui, les choses peuvent tourner très mal. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises… et de notre cauchemar.
Il faut virer Eyraud.
Dans ce cadre-là, il me parait indispensable que McCourt, si l’OM a quelque intérêt pour lui, et s’il possède vraiment ce fighting spirit qui renverse les montagnes, vire au plus vite celui qu’il maintient au pouvoir en dépit du bon sens. C’est tout un esprit qu’il faut changer pour espérer des jours meilleurs. Le grand responsable qu’il ne faut plus s’arrêter de désigner désormais est Jacques-Henri Erreur qui s’est légitimement fait encore conspuer par le virage Sud.
Car l’OM est en danger.
Vive le grand Roger Magnusson !
Vous trouverez ci-dessous mon billet à chaud, sortie de match.