Henri Bédimo avait été licencié l’an dernier pour « son activité associative et son parrainage de l’académie de football à Douala aux côtés de Laurent Nicollin, président de Montpellier. » L’affaire n’est pas finie et continue aux prud’hommes…
L’avocat d’Henri Bédimo, Me Carlo Alberto Brusa, s’est exprimé ce matin dans les colonnes de La Provence sur cette affaire. Il réclame une somme de 5,3M€ à l’OM pour rappels de salaire, indemnités légales, dommages et intérêts. Au passage, il n’épargne vraiment pas la direction de l’OM. De Garcia à McCourt, tout le monde y passe…
« Eyraud et McCourt, très imbus d’eux-mêmes… »
« Le gros problème qui se pose, c’est que deux personnes, une qui s’appelle (Frank) McCourt et l’autre Jean-Marie (sic) Eyraud, n’ont pas une grande expérience du football. Ils sont très imbus d’eux-mêmes et considèrent qu’un club de foot est une sorte d’entreprise de gestion de boutons ou d’électronique. Alors que le monde du foot est un monde où on peut se griller et où il ne fait pas bon agir de la sorte avec les joueurs qui, après, n’ont plus envie d’intégrer certains clubs. Il faut faire très attention. La solution doit être intelligente dans un tel microcosme. L’OM est en train de se construire une très mauvaise réputation. (Rudi) Garcia est quelqu’un qui vaut bien pour un « rush », pas pour la continuité, car il pense beaucoup à l’argent, cherche à mettre en place son réseau et construire une équipe en fonction de celui-ci. Il avait tenté cela à Rome, mais ça n’avait pas marché. Les débuts à l’OM étaient bons, mais cette saison a été catastrophique. Franck Passi, utilisé comme pompier, avait, pour moi, toutes les qualités pour rester dans une phase de transition. Ce n’est pas une grande gueule, mais un bosseur qui sait bien manager les gens. McCourt vit aux États-Unis, vient de temps en temps, on lui fait des compte-rendus, il ne connaît pas le fonctionnement de la Ligue 1. Soit on est du sérail, soit on prend quelqu’un du sérail qui apporte vraiment quelque chose et s’y connaît. La parole donnée vaut beaucoup plus que tous les contrats. » Me Carlo Alberto Brusa – Source : La Provence