Hèèè ma fouaaa, on est pas fadés (1)…
C’était hier la dernière conf’ d’avant-match de Rudi Garcia comme entraîneur de l’OM.
Nous attendions la nouvelle du départ de Garcia, nous l’avons eue avec 48h d’écart par rapport au timing annoncé par le JDD.
Il s’agissait de quoi en fait ?
D’un exercice de com’ pour nous expliquer que l’entraîneur avait décidé de s’effacer devant la situation.
Il était sous-entendu qu’il lui fallait apparaître comme pleinement conscient de sa responsabilité par ce sacrifice.
Côté Eyraud, l’enjeu était de relégitimer sa décision de prolonger Garcia en octobre dernier, mais aussi celle de ne l’avoir pas limogé avant, en vantant de nouveau ses qualités et les chiffres qui pouvaient les prouver.
Nous avons bien compris qu’une transaction était intervenue entre les deux, dont ils ont évité de parler, cela aurait montré d’une part que le coach avait une notion relative du sacrifice, et que le président avait commis une faute lourde de gestion qu’il devait maintenant assumer. C’était le premier élément de cette comédie.
Mais quel était le second, me direz-vous ?
Il résidait dans le fait pour ces deux personnages hautains qui prennent de haut le public marseillais, et les journalistes, depuis qu’ils sont arrivés, de relativiser le mot échec, sans aller vers celui de catastrophe, industrielle auraient-ils pu ajouter.
Une fois le mot échec prononcé, parce qu’il le fallait bien, on glissait vite sur celui de déception. Du reste, je l’avais déjà décodé et senti venir avec l’interview d’Eyraud au Dauphiné Libéré il y a quelques semaines.
C’est une chose à retenir quand votre patron pourrait vous virer. Ne mettez en avant que ce qui vous arrange et ça passera si vous le faites avec l’aplomb de Jakenri.
Comédie inutile. Jakenri est frit-bouilli, cela se remarque, cela pue à plein nez malgré la tentative de Pokerface impassible. Il ne tient plus que par McCourt. La moindre erreur serait en mesure de le faire dégringoler désormais. Il a beau nous expliquer que les décisions sont prises collégialement, c’est lui qui trinquera au prochain incident. Et ce serait tant mieux, tellement nous sommes nombreux à penser que sa présence à la tête du club est nuisible à terme pour l’institution.
Le voilà d’ailleurs maintenant très emmerdé le président Eyraud. Il lui faut trouver rapidement un entraîneur. Il peut faire jouer la concurrence, à condition qu’elle soit de qualité. Car sinon, le fait qu’il n’en ait plus sous contrat désormais le place en position de faiblesse.
Nous pouvons d’autre part, et certains ne s’en privent pas, qu’alors même que le destin de Garcia n’est plus du côté de la Commanderie, nous étonner que l’entraîneur n’ait pas encore été choisi et acté. Voilà qui pourrait nous réserver d’autres surprises pour le cas où ceux qui ont de véritables qualités refuseraient de prendre le club sans garantie sur celles de l’effectif.
Pour beaucoup de suiveurs du monde olympien, le nom de l’entraîneur donnera de sérieuses indications sur le potentiel du futur projet
Nous y sommes plus qu’attentifs. Nous savons bien que la situation financière n’est pas brillante, que la présence annoncée de mauvais choix antérieurs (Payet, Rami, Mandanda, Mitroglou) pèsera sur l’avenir, nous ne sommes donc pas fadés… mais nous ne sommes pas fadas non plus.
Nos yeux sont braqués sur Jakenri dont nous attendons le départ le plus rapidement possible, quel que soit le crédit que McCourt lui accorde encore.
À suivre…
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
(1) Pas fadés : dépourvus de force…
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