Hèèè ma fouaaa, comme vous vous emballez les amis… chaque chose en son temps.
Voilà que ça parle déjà du futur entraîneur alors que l’actuel n’est même pas encore parti, calmons-nous.
Profitez de cet échec prématuré que nos joueurs vont achever (nous on l’est déjà) les doigts de pied en éventail, façon consolante d’un tournoi de sixte, pour faire le deuil de la présente saison. Et celui de nos vieilles ambitions pour ce club qui manque une nouvelle fois le train de l’élite (et du pognon qui va avec).
Tous les noms d’entraîneurs vont circuler, les libres, les pas dispos, ceux qui nous aiment, ceux qui nous détestent et le plus grand nombre d’entre eux, ceux qui se battent royalement les couilles d’entraîner ici ou là pour peu qu’ils aient un contrat dans la poche et qu’ils puissent faire illusion.
Et pour les joueurs susceptibles de partir ou de venir, c’est pareil.
Nous ne sommes qu’au début d’une équation à plusieurs inconnues dont Frank McCourt détient tout seul quelques clés.
Tout d’abord, qui dirigera l’OM dans les prochaines semaines ? Vous savez très clairement ce qu’il en est pour ma part. Surtout pas Jacques-Henri Eyraud.
Alors qui ? La sagesse pousserait vers une transition qu’il faudrait proposer à Pape Diouf pour récupérer et réorganiser le schmilblik (et là, moment de solitude, combien connaissent encore ce mot ?), le bouzinga, le biz quoi.
Quelle personne pour l’aider dans le volet sportif ? Quel entraîneur pour conduire l’équipe professionnelle, et enfin quel type de jeu, quels joueurs, avant de boucler sur le personnage initial, McCourt: combien l’américain peut-il réinjecter ?
On a pas fini de se prendre la tête, alors relax.
La priorité des priorités reste de réclamer à corps et à cris, sans jamais faiblir, le départ de Jacques-Henri Eyraud, ce président dont les résultats démontrent toute l’imposture.
Il est difficile de comprendre, d’identifier la part de son cerveau, de son vécu, Harvard ou pas, Sciences-Po ou pas, qui l’a conduit à accepter de prendre la présidence de l’un des plus grands clubs de football d’Europe.
Est-ce que l’on confierait une formule 1 à Toutoune, celui du Bar des Amis, qui a fait un stage de deux jours de conduite sur glace ? Non ? Et pourtant, c’est ce qu’il s’est passé. Nous devrions être morts de rire devant l’extrême naïveté de notre actionnaire, qui ne se félicite peut-être plus de son choix initial… c’est tout ce que nous espérons.
Gardons-nous bien des déclarations de ce petit président. Ne même pas arriver aux épaules d’un Vincent Labrune… fallait le faire, quel exploit !
Qu’il parle au Dauphiné, à l’AFP, ou bien à France-Football, ses propos sont désormais habités par le vide. Donc, les noms qu’il aidera à faire sortir ces prochaines semaines, sans compter les jeux tordus des agents et de leurs rabatteurs parfois mafieux, ne doivent pas nous éloigner de ce qui devrait être notre objectif principal. Agir pour qu’il s’en aille.
Alors Puel, Vilas-Boas, Ranieri, Benitez, Blanc, ou Toutoune du Bar des Amis (encore lui), et tous les autres… tant que notre ami Franky ne bouge pas, restons calmes.
Nous avons tout le temps de nous énerver.
Restons calmes, sauf pour Jakenri, l’homme de la faillite, le personnage du crash, qui doit prendre la porte le plus vite possible.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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