L’OM est sixième de Ligue 1 à trois matches de la fin du championnat. Une fin de cycle a été annoncée il y a plusieurs semaines, notamment par le président du club olympien. Faut-il pour autant s’attendre à une révolution au sein de l’effectif marseillais ? Rien n’est moins sur…
Le président Eyraud a récemment parlé de fin de cycle (voir ci-dessous). Cette sortie a ainsi été immédiatement interprétée comme si l’OM préparait une grande lessive dans son effectif avec de nombreux départs et arrivées
Or, selon nos informations, le club olympien n’est actuellement pas vraiment dans une optique de révolution lors du prochain mercato estival, bien au contraire. Deux postes, voire trois, seraient ciblés pour l’instant, pas plus : un défenseur central pour palier les départs des joueurs en fin de contrat (Abdennour, Rolando, Hubocan), un attaquant si Mario Balotelli ne prolonge pas son aventure à Marseille, et, éventuellement, un latéral gauche.
Alors que l’avenir de Rudi Garcia est toujours incertain, celui des cadres l’est aussi. Toutefois, tant qu’il n’y aura pas de départs majeurs, l’OM ne devrait pas s’engager dans le recrutement de nouveaux éléments.
En interne, on s’attend donc à un mercato des plus compliqués avec des moyens limités, et finalement peu de mouvements… Quant à l’hypothèse de voir Frank McCourt remettre la main à la poche, celle-ci n’est pour l’instant pas d’actualité.
Pour rappel le président Eyraud avait confié il y a quelques semaines au Dauphiné libéré :
il y aura des départs — Eyraud
« On a dépense 190 millions d’euros en deux saisons, ce qui est plus que ce qu’a dépensé l’Olympique de Marseille en huit saisons. Par définition, nous n’étions pas en situation de céder des joueurs pour équilibrer nos comptes. Plutôt que de faire ça, ce qui aurait affaibli l’équipe, on a décidé de continuer à renforcer l’équipe sans céder de joueurs. On a eu une opportunité avec Zambo Anguissa et on arrivera probablement au bout d’un cycle dans quelques mois où il y aura des départs, mais jusqu’à présent, on a vraiment voulu être dans cette phase d’investissement absolument nécessaire pour redresser le club. » Jacques Henri Eyraud – Dauphiné Libéré
