Hèèè ma fouaaa, I like to think that my Marseille north quarter english has been understood by our friend Franck McCourt.
Je ne me fais pas d’illusion non plus. Il est normal de se poser des questions sur la manière dont on a géré ses intérêts à l’Olympique de Marseille.
Nous avons ainsi appris avec a lot of pleasure in our newspaper, La Provence, que notre actionnaire avait entamé des consultations au sujet du management du club. On ignore avec qui, des gens du monde de l’entreprise, nous dit-on.
Voilà une nouvelle qui fait plaisir mais elle reste pour l’instant à relativiser. Pourvu que cette fois, il consulte les bonnes personnes, déjà. Et pourvu aussi que ce ne soit pas une manœuvre destinée à freiner, atténuer, les grondements à venir dès dimanche soir du peuple marseillais.
Il est certain que les supporters qui seront au stade dimanche soir n’entendent pas se laisser endormir.
il est à prévoir que les noms d’oiseaux voleront au sujet de Garcia et d’Eyraud.
Comment pourrait-il en être autrement ?
Nous avons à faire comprendre à ces deux personnages désormais indissociables dans la catastrophe industrielle déjà palpable, que c’est complètement fini pour eux. Que personne, ou très peu, n’a envie de les voir rester aux manettes la saison prochaine. Ni l’un, ni l’autre.
La semaine ne sera rien d’autre qu’une longue montée en puissance des énergies rebelles des supporters. Les clubs sont sûrement en train de préparer les banderoles, affiner les slogans.
Il est vraisemblable que le match devrait passer assez vite au second plan. Trop tard. Ce n’est pas dans les trois derniers matchs que les olympiens peuvent redresser la trajectoire. Surtout pas au vu du spectacle des derniers.
De plus, le vent monstrueux qui n’a cessé d’envoyer ses terribles rafales, hier, tombe plutôt mal pour la direction. Chacun sait qu’il rend fou et s’il devait continuer… Mais il n’y aura pas besoin du vent avec la nouvelle victoire stéphanoise.
Cela dit, très franchement, rater l’Europa League ne me dérange pas plus que ça. La Ligue des Champions, par contre, était bel et bien à notre portée si cette saison avait été abordée avec sérieux et professionnalisme.
Et là où nous avons toutes les raisons d’être en colère et de ne rien pardonner, c’est que les alertes se sont multipliées sans aucune réaction de l’entraîneur (ou si peu), ni surtout de son président.
Nous allons donc tout faire cette semaine afin que Frank McCourt nous entende.
Encourageons-le vers un infléchissement radical de son projet. Qu’il choisisse des pilotes, non seulement plus compétents, mais qui sauront aussi travailler en harmonie avec les marseillais. Et tout le reste du peuple de l’OM.
Vivement dimanche aurait dit Michel Drucker. Ça va chanter. Eyraud, Garcia, aimez-vous les chorales ?
Vive the great Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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