Hèèè ma fouaaa, la saison est terminée.
Nous avons bien fait semblant d’y croire encore, à la Jean-Claude Dusse, sur un malentendu… mais non.
Nous allons attaquer cette semaine, non pas abattus, mais combatifs.
C’est maintenant à chacun d’entre nous de nous positionner pour refuser de repartir avec cette direction et cet entraîneur. C’est au peuple du Stade de rugir par tous moyens pour se faire entendre de l’actionnaire qui perd beaucoup lui aussi avec cet échec.
Nous avons assisté à une saison pourrie.
Je le disais en exagérant un peu à mon ami Jacques, toujours près de moi au stade, il avait beau me rappeler qu’on avait vu pire, et c’est vrai, il n’en demeure pas moins que je ne crois pas être tombé d’aussi haut depuis longtemps.
Car on parle d’une équipe qui s’était hissée la saison dernière à un très bon niveau, finaliste de l’Europa League, elle avait même failli battre les qataris au Vélodrome. Il s’en était fallu d’un coup-franc miraculeux de Cavani.
C’est une équipe qui n’a perdu qu’un élément avec Zambo.
Mais il y eut ce recrutement qui a traîné en longueur, cette mauvaise gestion de la période post Coupe du Monde. Et plein de trucs que tous les initiés connaissent bien et voyez-vous, je n’ai même pas envie d’en refaire une nouvelle fois l’inventaire.
Toutes les causes sont identifiées. Il y a deux responsables. L’entraîneur, et le président.
Les joueurs ont une belle part à prendre dans ce naufrage aussi, je ne veux pas les exonérer, mais je suis sûr qu’en d’autres mains, et avec un management plus efficace à tous les niveaux du club, ils pouvaient faire mieux.
Alors, je vous invite tous, vous qui me lisez, à agir chacun à votre niveau, pour inlassablement jouer votre rôle. Il faut demander tous les jours, par tous moyens, le départ des responsables de cette bérézina sportive et financière. MM Jacques-Henri Eyraud et Rudi Garcia.
Les clubs de supporters vont aussi prendre leurs responsabilités et j’espère que pour une fois ils vont faire taire leurs divisions.
La colère de Rachid Zeroual hier résonnait dans tout le Virage Sud. Les Winners sont restés longtemps groupés dans leur zone après le coup de sifflet final et j’ai croisé en partant une impressionnante colonne de CRS qui leur étaient semble-t-il destinée. À l’heure où j’écris j’espère que tout s’est bien passé pour les Oranges. Ces CRS ne se justifiaient pas du tout. Les Ultras ont aussi multiplié les slogans hostiles à la direction, et les banderoles.
C’est fini ! Maintenant, ce sera un combat pour une certaine idée de l’OM que Jacques-Henri Eyraud n’incarne plus depuis longtemps, et c’est sa faute à lui. À lui seul. À son ego inutile. À sa veulerie. À son absence des grands enjeux. À la confiance aveugle manifestée en son entraîneur dépassé.
C’est fini pour vous messieurs.
Dehors, messieurs !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
Ci-dessous mon commentaire à chaud d’hier au soir, sortie de match :