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OM – [OLYMPIENS] NOUS SOMMES LOIN…

Par olympiens2 - Publié le - Mis à jour le

 
Hèèè ma fouaaa, les joueurs de Garcia se sont recalés à 5 points des lyonnais.
 
Par contre, ils n’auront encore pas délivré de certitudes particulières sur leurs capacités à monter sur le podium. Pas de marge.
 
Il s’agit d’une équipe friable qui ne se sent jamais à l’abri même quand elle mène 2-0. Elle ne parvient jamais à gérer le score.
 
De fait, elle semble étrangement sans idée dès lors que ce score est atteint.
 
Quelque chose se délite. Les lignes se désynchronisent. Elle n’attaque plus. Si elle le fait c’est avec moins de conviction. Les milieux et les défenseurs, n’appuient plus, il y a des trous, les adversaires prennent de l’élan et deviennent plus difficiles à contrôler.
 
Les atermoiements des olympiens donnent à penser à leurs adversaires que s’ils décident de leur rentrer dedans tout est jouable.
 
Parce qu’ils apparaissent fragiles, qu’on peut les disloquer en mettant de l’intensité et de l’impact.
 
Forcément si Guingamp, avant-dernier du championnat, parvient à quasiment renverser un retard de deux buts, après avoir annoncé clairement ses intentions à la mi-temps, alors une équipe plus charpentée le réalisera aussi sans peine.
 
Cette équipe olympienne est incroyable. Gustavo est pleinement de retour, certes…
 
Ocampos le guerrier a encore tout donné. Amavi a fait ce qu’il a pu, une grosse débauche d’énergie. Sakaï fut égal à lui-même.
 
Mais à part ces joueurs, les autres restèrent bloqués dans la « moyennitude » (des fois j’invente, je me régale, fada).
 
Thauvin et Payet, pourtant auteurs d’une passe décisive chacun, ne sont pas à la hauteur où nous sommes en droit de les attendre.
 
Thauvin, à l’exception de ce ballon déposé sur la tête d’Ocampos, et je me demande même s’il l’a fait exprès, fut carrément fantomatique et aurait mérité de sortir dès la pause.
 
Comment est-il possible à ce stade de la saison d’avoir des joueurs dans des états de forme aussi hétérogènes ?
 
Le devrait-on à des défauts dans la préparation physique ? Ou bien des joueurs qui décrochent alternativement du projet au gré du management à géométrie variable de Garcia ?
 
Il devient presque galvaudé de parler d’un défaut de projet de jeu, mais il est bien là.
 
Les joueurs sont dans l’improvisation. On ne les ressent pas réglés sur les mêmes pulsations. Ils ne jouent pas sur le même tempo. Ils jouent arrêtés, par à-coups.
 
Le jeu semble une vulgaire sauce de supermarché. Du surgelé. Ça n’a aucun goût. On ne vibre pas.
 
Et les jours qui viennent ne nous laissent guère espérer une amélioration.
 
Ces joueurs ne pensent plus qu’à leur destin, ailleurs.
 
Il n’y a que dans l’union et dans l’intensité collective qu’on atteint les objectifs. Nous sommes loin de tout ça. Nous sommes loin de ce qu’il nous faudra pour passer les lyonnais… mais en football…
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 
Ci-dessous, le lien vers mon billet à chaud d’après-match.
https://www.footballclubdemarseille.fr/om-fil-info/om-olympiens-lom-bouge-encore-a-peu-pres.html

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