Hèèè ma fouaaa, il y a unanimité à reconnaître que l’Olympique de Marseille a désormais foiré tous ses objectifs.
Nous sommes en train de vivre une saison absolument lamentable au bout de laquelle ce n’est pas un sentiment de déception qui nous habitera, selon la terminologie que commençait à employer Jakenri dans son dernier interview au Dauphiné Libéré, mais bien plus que cela devant cet authentique gâchis, une profonde colère.
Cette colère nous habite déjà, et si personne n’a particulièrement envie d’épargner les joueurs, elle se focalise sur l’entraîneur et sur le président sans qu’on puisse y voir la moindre injustice. Mais bien plus que l’entraîneur, lequel a de lourdes responsabilités dans sa gestion sportive et managériale, et plus si on ajoute sa volonté de choisir les recrues sans partage, c’est surtout sur le président qu’il faudra concentrer son courroux.
Celui qui incarnera l’échec, celui par lequel la catastrophe est arrivée, celui qui n’a rien anticipé, ni contrôlé, ni empêché, c’est Jacques-Henri Eyraud,…
… ce cher Jakenri qui se promenait il n’y a finalement pas très longtemps dans toute la Commanderie avec la réplique de la Coupe aux grandes oreilles gagnée en 93 pour témoigner de ses ambitions et de celles de l’actionnaire. Ce Eyraud qui s’est permis de sanctionner ses supporters en plus des sanctions de la LFP. Celui qui a foutu à la porte avant tout jugement une association présente dans le Virage Nord depuis plus de 30 ans. Ce Jakenri qui a prescrit de la tisane aux supporters pressés d’enregistrer des recrues. Ce donneur de leçons. Cet homme qui rase les murs quand son club va très mal. Ce président qui veut accorder plus de considération aux supporters les plus éloignés au détriment de ceux qui peuplent son stade, aux jeunes de Twitter plutôt qu’aux responsables d’association.
Ce président médiocre dont le seul mérite est d’avoir égalé en très peu de temps le mépris que portait le peuple bleu et blanc à son prédécesseur, Vincent Labrune, va bientôt se voir présenter l’addition.
Elle est salée. Elle se compose de plusieurs millions d’euros, il verra pour cela avec le proprio qui ne l’a certainement pas investi pour perdre du fric, mais aussi du poids de nos espoirs foudroyés, nos espoirs de voir l’OM reprendre sa place dans le grand concert européen, et qu’ainsi l’équipe s’améliore et progresse. Comment d’ores et déjà ne pas assigner à Jacques-Henri Eyraud la place qui sera désormais la sienne dans le grand livre de l’Histoire de l’OM, celle de l’échec, celle de l’infamie de l’échec, un échec cuisant quand on lui avait mis dans les mains de bonnes cartes qui lui auraient permis avec plus de discernement et beaucoup moins d’égo, des résultats plus conformes à nos attentes.
Quant à McCourt, s’il ne devait pas rompre sa confiance, jamais démentie à ce jour, en son président,…
… alors ce serait l’entière confirmation que l’américain n’est pas venu ici pour améliorer le palmarès du club, ce qui devrait être l’objectif de tous les patrons, mais juste pour faire du bizness, en se contentant d’attendre une offre future de quelqu’un de plus riche que lui pour réaliser une grosse plus-value, comme avec son équipe de base-ball. Nous saurons pleinement très bientôt.
Au fait, au moment où je clôture ce billet, se termine aussi la rencontre de Coupe de France entre Lyon et Rennes… je gagne chez toi en championnat, tu gagnes chez moi en Coupe… c’est comme cela que je voyais les choses venir. Ils le font très bien…
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
