Le Dauphiné Libéré a publié aujourd’hui dans son édition le troisième volet de l’interview de Jacques-Henri Eyraud. Ce dernier a évoqué la vision partagée avec son actionnaire, Frank McCourt.
Jacques-Henri Eyraud a accordé un entretien pour le Dauphiné Libéré. Dans le troisième volet publié par le quotidien ce jour, le président de l’Olympique de Marseille est interrogé sur le profil de l’actionnaire américain, Frank McCourt. Et Eyraud ne tarit pas d’éloge son supérieur, qu’il qualifie « d’entrepreneur familial« . Il fait également référence à la patience de l’homme d’affaires, malgré l’absence de résultats sportifs cette saison.
« McCourt a dans son ADN cette notion de construction, de fondation »– Eyraud
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« McCourt ne voit pas du tout l’Olympique de Marseille comme un actif financier qui doit lui apporter un rendement à court terme. Ce qu’il souhaite, c’est qu’à moyen terme, ce club devienne pérenne financièrement, ça veut dire, ne pas être amené chaque année à financer massivement l’exploitation. C’est fondamentalement un entrepreneur familial. Ce sont des choses qu’on n’a pas suffisamment soulignées. Ce n’est pas un fonds d’investissement. Son arrière arrière grand-père est arrivé avec une valise et un imperméable sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre à la fin du 19e siècle parce que l’Irlandais qu’il était, avait été chassé par la famine et le conflit entre l’Irlande et l’Angleterre. Son entreprise, il l’a bâtie, génération après génération. Frank McCourt a dans son ADN, cette notion de construction, de fondation et aussi de vision longue. En cela, c’est un investisseur qui n’est pas comme les autres, il a envie de s’inscrire dans la durée. Après pour y arriver, il faut qu’on soit dans nos objectifs et qu’on rallie derrière nous tout un écosystème de partenaires, de supporters pour créer ce mouvement. » Jacques-Henri Eyraud – Source : Dauphiné Libéré