PUBLICITÉ
Info Chrono
  • Loading
Abonnement
PUBLICITÉ
Aioli

OM – [OLYMPIENS] NE BOUDE PAS JAKENRI…

Par olympiens2 - Publié le - Mis à jour le

Hèèè ma fouaaa, la seule chose intéressante de la journée d’hier est venue d’une interview de Jakenri au Dauphiné Libéré.
 
Il n’a vraisemblablement pas choisi ce journal au hasard, « le dauph’ » comme on l’appelle là-bas, un canard de région montagneuse pour prendre de la hauteur quand on a l’impression de s’enfoncer, mais le premier message est implicite et s’adresse à La Provence dont les journalistes sont certainement jugés trop critiques vis à vis de sa personne et de son action. Il veut signifier au journal marseillais qu’il peut faire sans lui et lui indique qu’il devrait montrer à son égard plus de compréhension. C’est juste ma lecture de l’événement, un comportement du président bien petit dans cette affaire. Il l’est d’autant plus qu’il ne confie rien de particulier aux journalistes venus le rencontrer dans son bureau de la Commanderie. Tout juste peut-on y lire qu’il considèrerait lui aussi une quatrième place comme une déception, nous n’en attendions pas moins de lui, mais nous ne tomberons pas dans son piège sémantique.
 
Finir au pied du podium ne serait pas une déception, ce serait un échec cuisant dont il porterait la responsabilité au même titre que son coach.
 
Il reste quelques matchs, que des finales, que l’OM privé de tout joker se doit de remporter en espérant que de son côté le FC Lyon n’en fera pas autant. Ce ne sera guère facile. Il va falloir que Jacques-Henri Eyraud montre maintenant son caractère, s’il en a, en responsabilisant les joueurs pour obtenir la pleine adhésion de tous à l’objectif. Ce que Jean-Michel Aulas ne se privera pas de faire avec les siens, lui. Et surtout, il va devoir faire sentir au coach qu’il a choisi et prolongé qu’il est temps pour lui que son groupe lâche les chevaux. Car, malgré la récente série de victoires contre des clubs de second rang, les olympiens ne se sont guère montrés convaincants sur le plan offensif, malgré la présence de Balotelli capable pourtant de transformer une demi-occasion en but. Nous avons encore l’impression que l’équipe et Balo font leur match chacun de leur côté, c’est donc au coach de réussir le liant nécessaire à la cohérence des attaques. Nous aurons la suite de cet entretien demain et nous verrons bien s’il contiendra des éléments plus intéressants dans la deuxième partie du feuilleton, nous n’aurions pas à en douter s’il avait accepté de se confronter à Alexandre Jacquin, Jean-Claude Leblois, Fabrice Lamperti ou Mario Albano, lesquels sans nul doute l’auraient poussé dans ses derniers retranchements.
 
Arrête de bouder Jakenri, du caractère, enfin…
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

    • Facebook
    • Twitter
    • Whatsapp
    • Flipboard
    • Flipboard
    Afficher les commentaires
    0