Hèèè ma fouaaa, c’est putain qué frustrant ce genre de match qui est à peu près à ta main sur la 1re mi-temps,
… alors que tu pensais avoir un max de chance de te faire enfoncer, tu les sens fébriles les qataris, ils prennent des cartons, on voit même Thiago Silva commettre un véritable attentat les deux pieds décollés sur Balotelli, qui s’en sort avec une biscotte, et puis tu te fais planter juste avant la mi-temps par un M’Bappé qui avait eu une première occasion juste avant, que Mandanda avait stoppée sans problème. Balotelli avait placé la 1re frappe, stoppée par Areola (2e). Mandanda nous faisait peur sur un mauvais contrôle mais se reprenait sur une frappe de Meunier à la 24e. Ce qui me gêna au cours de cette période fût le placement d’une ligne de 5 derrière en situation défensive qui ne servait à rien, cela enlevait un joueur au milieu ce qui laissait toute latitude à Veratti de jouer en triangle avec des joueurs intercalés dans les espaces.
Et puis cette deuxième mi-temps qui commençait si bien avec l’égalisation de Germain sur un service d’Ocampos, qui pour une fois avait levé la tête.
On était heureux, on avait bien vu que l’OM avait joué avec le frein à main alors qu’il y avait des possibilités en première et qu’il faisait la démonstration qu’en mettant plus de conviction, quelque chose était possible. On espérait jusqu’à cette sortie de Mandanda sur Di Maria, sortie en dehors de sa surface où il s’obligeait à freiner le ballon de la main. Un joueur était en position de hors-jeu au départ mais il ne jouait pas le ballon, pire, on peut penser que si Mandanda ne faisait pas main, c’est peut-être lui qui aurait récupéré le cuir ce qui aurait alors permis de siffler hors-jeu et d’annuler le carton rouge donné par Gautier au portier marseillais. Le VAR décidait qu’il n’y avait pas hors jeu. Di Maria plantait un somptueux coup-franc qui nettoyait la lucarne de Pelé, lequel venait à peine d’entrer. C’était la soirée de Di Maria, déjà passeur sur le but de M’Bappé, il plantait le 3e but qatari de son pied gauche, trouvant un angle impossible grâce à une courbe parfaite.
On va pas aller plus loin. Ce qui suivit jusqu’au coup de sifflet final fût un calvaire tant il était manifeste que nous n’aurions plus les ressources de revenir malgré l’entrée de Strootman à la place de Balotelli.
Nous avons loupé le coche en première mi-temps où nous étions en place mais encore une fois un peu en-dessous.
J’ai suivi ce match dans les locaux de France Bleu Provence où Dédé de Rocca (qui m’a signé son livre « Allo Marseille ? Ici Dédé… » que j’ai dans la bibliothèque depuis qu’il est sorti, c’est â dire au moins 20 ans…) avait raison de dire que si nous avions la qualité technique du QSG nous aurions aussi plusieurs points d’avance. C’est encore loupé, et c’est encore très frustrant parce que si le score est lourd, la différence entre les deux équipes jusqu’à la faute de Mandanda n’était pas énorme, voire très légère.
Dans un match où Thauvin fût assez inexistant, où Balotelli se montra surtout en première mi-temps mais ne semblait pas totalement dans son assiette, nous avons montré aussi les limites que nous entrevoyions jusqu’à aujourd’hui même contre des équipes plus modestes, nous sommes toujours aussi légers dans les 25 derniers mètres.
On gagnera le prochain, allez. On se retrouve à 6 points de Lyon, comme prévu. Pour le podium, c’est pas gagné.
Vive le grand Roger Magnusson !
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