Aïoooli à tous ceux qui sont à trois points de Lyon (je sais, c’est pas terrible comme intro).
Moins de monde que dimanche dernier, il y avait encore des vacanciers du nord avec nous ce soir-là contre les Verts, une ambiance plus tranquille avec les premiers chants hostiles à l’égard des niçois seulement 20 mn avant le coup d’envoi. Le premier Aux Armes après vingt minutes de jeu, on a connu beaucoup mieux par le passé dans ce stade.
Nous aurons vu une première mi-temps très fermée avec de chaque côté des dispositifs très hermétiques dans l’axe. Aucune occasion très franche à se mettre sous la dent mise à part une spéciale de Thauvin détournée du bout des gants par le gardien niçois (31e). Et de l’autre côté, St Maximin qui avait bénéficié d’une belle ouverture légèrement côté droit et parti à la limite du hors-jeu avait vu son tir repoussé par Mandanda dont ce fut la seule intervention sur ces 45 premières minutes.
Pourtant nous avions un Balotelli qui ne ménageait pas ses efforts.
Dès la 4e minute, il avait montré toute sa volonté en venant lui-même chercher un ballon qu’il avait remonté avec conviction pour annoncer la couleur. Malheureusement ses coéquipiers avaient du mal à le trouver et lui-même parfois se montrait un peu trop collectif, c’était le cas à la 25e quand il tentait de remettre une balle de la tête au centre alors qu’il pouvait la frapper. Il y avait beaucoup d’abnégation des deux côtés pour la récupération, ce qui entraînait pas mal d’approximation dans les relances, et dans le dernier geste, on constatait comme souvent un certain manque de spontanéité quand ce n’était pas purement de la maladresse, les centres catastrophiques de Sarr. Il faut tout de même saluer le travail défensif, et encore une fois d’Ocampos et de Germain (superbe retour à la 44e).
La deuxième mi-temps reprenait sur la même configuration mais
les olympiens insistaient et ça finissait par sourire à la faveur d’un centre d’Ocampos qui trouvait la tête de Balotelli au second poteau.
Il était temps de déverrouiller la rencontre, malheureusement malgré de beaux mouvements, les olympiens ne trouvaient pas la possibilité d’alourdir un peu le score, ne serait-ce que pour tuer le match et soigner le goal average. Balotelli sortait à la 75e pour Strootman ce qui annonçait le passage en 4-2-3-1. Ce remplacement allait entraîner une période de flottement pendant laquelle les niçois s’installaient dans le camp olympien, heureusement sans résultat mais on se faisait un peu peur… mais pas trop quand même. À la 84e, Payet remplaçait Lopez avec une belle ovation pour Max. Thauvin sortait aussi pour Radonjic, histoire de remettre un parfum de danger sur la défense niçoise. On ne voyait malheureusement pas le changement et les minutes avançaient doucement. À la 88e Payet obtenait un coup-franc dont il se chargeait lui-même par un tir de vieille. Ce sera la dernière action notable d’un match un peu crispant où les niçois sans se créer d’occasions franches ont fait parfois passer le frisson sur le Vélodrome. Les roulettes de St Maximin ne donnaient en même temps aucun avantage particulier à son équipe.
Une victoire qui nous rapproche de Lyon mais rien n’est encore gagné.
L’OM mérite sa victoire, a dominé ce match mais d’une épaule seulement. L’équipe dans son ensemble est à féliciter pour son abnégation. Gagner fait toujours un bien fou, les yeux vont se tourner vers Paris… on a très peu de marge pour envisager un exploit là-bas, mais nous avons le temps d’en reparler.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
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