Aïoooli supporter enthousiaste qui quoi qu’il arrive, beau temps ou mauvais temps, quel que soit le classement de l’équipe, ne manquera jamais le prochain match.
S’il y a une expression que j’ai souvent lue ou entendue en football c’est « Victoire impérative ». Elle est parfois gonflante parce qu’elle n’est pas toujours vraie, sauf à considérer qu’elle doive accompagner chaque rencontre sportive. J’ai bien réfléchi avant de l’employer en titre et d’en faire le sujet de ce billet. Je me suis demandé si l’appliquer à ce Rennes-OM qui se jouera cet après-midi se justifie complètement. Est-ce qu’une défaite voire un nul s’avèrerait rédhibitoire pour l’accès au podium, cet objectif qu’à l’exemple de beaucoup d’entre nous j’ai préféré qualifier à un moment donné de complètement, impossible, ou presque ? Il y a 8 points désormais à reprendre à Lille, 6 à Lyon, St Étienne avec un match de plus est à 3 points devant, Montpellier, Strasbourg, Rennes (en nous battant) peuvent encore nous sauter si ça devait mal tourner, nous comptabilisons une défaite à venir au Parc contre l’équipe nationale du Qatar qui a pris une gérance au Psègue.
Plus vraiment le temps de lambiner en route. Gagner en terre bretonne filerait un sacré coup de fouet à la fin de saison olympienne, plus que les trois victoires précédentes, ce serait ce putain de coup de pied au fond de la piscine de ceux qui sont allés tout en bas, ce serait un gros kiff pour nous tous, en nous souhaitant cette remontada qui est notre seul petit rêve désormais. Alors, victoire impérative parce qu’en gagnant là-bas ce serait l’Armorique, pas l’Amérique (à considérer que l’Amérique de Trump fasse encore rêver beaucoup de gens), mais cela nous permettrait deux belles soirées à belle intensité dans un Vélodrome en manque de vibrations positives et puissantes cette saison.
En fait, on en peut plus. On a trop envie que ce renouveau qui a pointé dans la première mi-temps face à Amiens se confirme, celui des sourires qui semblent revenus sur les visages des joueurs, d’une équipe qui joue vers l’avant, qui s’engage, qui ne fuit pas le ballon, qui tranche dans le lard des défenses. Que nos joueurs donnent tout, sans réserve, et surtout sans cet attentisme, qui serait insupportable, d’une séquence creuse des rennais consécutives à leur match d’Europa League remporté brillamment. Personne d’entre nous n’a envie de voir une équipe dans la gestion… y a plus rien à gérer, faut tout destroy en mode Warriors, faites-vous enfin respecter, ne revenez pas de là-bas bouffés comme des galettes-saucisses. Victoire impérative, pour continuer d’exister dans cette Ligue 1 à laquelle il faut envoyer enfin un message conséquent.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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