Aïoooli aficionados du seul Olympique
Nous étions sans illusion, sans attente particulière, c’est pas encore l’indifférence puisqu’à défaut d’être au stade, maudits soient les membres de la commission de discipline de la LFP, nous étions devant un téléviseur, ou un écran quelconque pour voir une équipe marseillaise composée de bric et de broc de joueurs, que pourraient certes nous envier pas mal d’équipes, avec laquelle tout pouvait arriver. Garcia avait choisi un mélange de 4-2-3-1 et de 4-4-2.
Mama mia que c’est triste le Vélodrome vide dans lequel s’affrontent deux équipes moyennes, j’ai envie d’écrire médiocres à la mi-temps où j’écris les premières lignes de ce billet.
Certains penseront que je suis injuste, parce que l’OM a eu des occases, Ocampos qui tire sur Costil à angle fermé, Sanson qui touche le poteau, une tête de Sakaï claquée par le portier bordelais, un tir de Germain… mais bon, pour une équipe s’étant retrouvée assez tôt à 11 contre 10, Kalu qui porte bien son nom ayant été sanctionné après un tacle par derrière sur un Ocampos combatif, tacle qui aurait pu lui casser la jambe, on pouvait espérer quelque chose de plus flamboyant, d’autant plus qu’il n’y avait pas grand chose en face, y compris à 11. Mais l’histoire retiendra que le marseillais de naissance Bouba Kamara a inscrit son premier but dans l’équipe première du club qui l’a entièrement formé. Un but de la tête sur une balle prolongée aussi de la tête par Germain, suite à un corner de Sarr. À signaler que ce corner était consécutif à une frappe lourde de Caleta-Car sur coup-franc. 1-0 pour l’OM était le score à la mi-temps.
Les marseillais donnaient l’impression de donner plus de rythme après la reprise, il n’empêche que c’étaient les bordelais qui se procuraient leur première occasion avec un tir contré suffisamment pour flirter avec la transversale de Mandanda qui n’avait rien eu à faire jusque-là. Et par la suite, sans que cet OM qui cherchait à jouer et dont il faut au moins saluer cette louable intention, se montre particulièrement transcendant, avec un bon Lopez à l’animation, un gros volume de jeu de Sanson, un Germain qui a cherché à se mettre au service du collectif, il ne s’est pas passé grand chose. On a même vu un tir bordelais obliger Mandanda à se coucher, manquait plus qu’ils égalisent. Et puis Sarr dans les dernières secondes marquait mais il était hors-jeu et le but était légitimement annulé.
C’était une rencontre liquide. Cet OM qui se fait taper par tout le monde, cet OM qui n’est que de l’eau, l’eau limpide de Marseille contre un mauvais crû bordelais.
C’est une victoire avec trois points contre une pauvre équipe qui joua à 10 les trois quarts de la rencontre. Et puis ne retenons rien d’autre, parce que c’est une rencontre à oublier très vite. Encore une fois, quelle tristesse ! Bien entendu on est pas sorti de l’auberge.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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