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Aioli

[olympien] : UN PEU D’HONNEUR

Par Olympien1 - Publié le - Mis à jour le

Aïoooli peuple bleu et blanc toujours en colère, partagé sur la suite des évènements
 
Habemus novem… et putain, c’est pas trop tôt.
On ne sait pas encore dans quel état il nous arrive, et bien malin qui peut dire à l’avance ce qu’il a envie de produire et surtout ce qu’il donnera vraiment. C’était hier sa très attendue présentation officielle. Le bonhomme est loin d’être antipathique et n’a pas semblé écrasé par la tâche, pour laquelle il sera bien payé, qui l’attend chez nous.
 
Disons-le clairement, on s’est bien marré
 
Entre le journaliste de l’AFP qui a voulu faire le gandin en posant une question en italien, repris sèchement par madame Malatrait la maîtresse de la comm, puis qui nous fit mourir de rire lorsqu’il demanda à la recrue quel poste elle allait occuper, avec la réponse du nouvel homme fort du vestiaire (on l’espère), et l’échange savoureux entre Alexandre Jacquin de La Provence et le président Eyraud, lequel a connu un grand moment de solitude lorsqu’il fut envoyé dans les cordes par le journaliste après avoir essayé de frapper le premier.
 
Il faut saluer au passage une nouvelle fois les journalistes de La Provence qui font toujours le job avec rigueur sans jamais céder aux tentations du suivisme, de la mode, ou de la flatterie courtisane, tout le monde ne peut pas dire la même chose, certains exerçant plutôt un office à géométrie variable.
 
Un JHE qu’on avait pas eu l’occasion de voir depuis quelque temps et qui semble éprouvé par le vent des légitimes boulets verbaux projetés vers lui depuis la reprise, qui est maintenant placé devant la responsabilité de ses choix qui ne cessent de nous interroger au regard d’un transfert dont nous avons du mal à comprendre, si son staff et lui y tenaient tant, pourquoi ils n’ont pas craché au bassinet avant pour l’achat du puissant Mario.
 
La question du jour est de savoir quelle attitude aura le Stade pour cet OM-Lille qui est le premier grand rendez-vous olympien de cette année 2019.
 
Il semble qu’on s’oriente vers le maintien de manifestations de rejets à l’égard du coach et de son président en carton, sous les yeux de l’actionnaire qui a annoncé sa présence. Je respecte complètement, ce désir de ne pas lâcher la protestation en réponse au mépris de la direction olympienne à l’égard de ses supporters historiques. Mais je ne la partage pas entièrement.
 
J’ai observé qu’après les deux matchs ayant suivi Monaco où ils se firent secouer (pas assez aux yeux de beaucoup), les joueurs ont essayé de changer de comportement à St Étienne et Caen, avec un résultat très moyen. Mais face à ce qu’on peut encore appeler un concurrent direct pour le podium, et face à la cascade d’absences (blessures, suspension) dans un groupe restreint sur le plan compétitif, je pense que s’il y a une petite chance que l’équipe redresse sa trajectoire, cela passe par un 12e homme pleinement mobilisé pour la pousser contre les dogues lillois. Non pas qu’il s’agisse d’abdiquer sur les exigences de changement, mais par pur pragmatisme, tant qu’il y a une chance de rester dans la course en attendant que Balotelli booste l’ensemble s’il en est capable, ce sera sur ce match que cela reposera.
 
Je pense qu’il serait bien aussi d’enlever à Garcia, en cas de nouvelle contre-performance de ses joueurs, la possibilité d’invoquer l’excuse du contexte défavorable à l’entame de la partie. À ce même Garcia, je demande, quelles que soient ses difficultés à sortir un onze capable de vaincre, de les motiver comme jamais, de se débrouiller pour qu’on se procure des occasions et qu’on les mette au fond, et qu’on parvienne enfin à ne plus prendre de buts cons. Du basique en somme. Mais si les bases sont bonnes, la victoire sera au bout. Plus aucune tergiversation, plus aucune excuse ne peuvent être tolérés, le money-time a commencé.
Une victoire serait normale. Cela veut dire que le contraire serait terrible et que personne au club ne vienne alors se plaindre des réactions.
 
Bougez-vous le cul
 
Vous avez perdu assez de temps en route. Vous avez tous signé dans un club à la grande histoire, au public très exigeant qui sait débusquer sans erreur les trompettes quand elles se manquent, vous étiez prévenus. Est-ce trop vous demander de montrer un peu d’honneur alors que vous avez encore une partie de votre destin dans les pieds ? Soyez au rendez-vous vendredi soir.
 
Allez l’OM !
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
 

Thierry B. Audibert

 
 

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