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Aioli

[Olympiens] : QU’ILS S’EN AILLENT TOUS !

Par Olympien1 -

Aïoooli à tous ceux qui souffrent en bleu et blanc, frères de misère footballistique en raison de la gestion catastrophique de l’ère McCourt.
 
L’accueil promis, à la hauteur du dégoût provoqué par l’ignoble défaite face à une Nationale 2, s’est clairement manifesté ce soir. Une grosse bronca pour les olympiens à l’échauffement. Des banderoles pour les joueurs chez les Fanatics : « Vous avez tous beaucoup d’argent, achetez-vous des couilles », ou à l’égard du président avec la Vieille Garde : « JHE, l’OM n’est pas Disney ». Il y eut aussi l’animation des Winners que placé où j’étais je n’ai pu voir dans de bonnes conditions. Des « Garcia démission », des « direction démission » et carrément des « Eyraud casse-toi ».
 
Et le match ? Rien de neuf, si ce n’est que les joueurs ont tenté de le prendre par le bon bout, avec des efforts à la récupération, des intentions plus claires de se montrer tranchants, de jouer en première intention, de s’engager, aucune occasion malgré tout jusqu’à ce que Lopez prenne l’initiative de frapper aux 20 mètres, chose fort rare, signe qu’il a envie d’agrandir son cercle d’action, et son tir du coup de pied droit, cadré, au ras du poteau, échappait aux gants du gardien monégasque. Malheureusement, il n’y eut rien d’autre par la suite. Une tête en arrière d’Ocampos qui passait à côté et nibe.
 
Toujours le même jeu soporifique.
 
À côté de ça, les monégasques sortaient peu à peu la tête de l’eau, réussissaient quelques enchaînements, sans danger pour commencer, on sentait que Fabregas finalement titularisé faisait du bien dans la circulation du ballon, et finalement une offensive finissait par aboutir. L’égalisation déclenchait de nouveau des slogans très hostiles, les joueurs marseillais rejoignaient le vestiaire la tête basse, sous le fameux « mouille le maillot… ».
Et en deuxième mi-temps ? Les monégasques manquent de peu prendre l’avantage, mais non.

 
Toujours le même jeu soporifique. Les Ultras enchaînent les banderoles assassines à l’égard de la direction. Il y a une belle occasion pour Payet qui prend sa chance de volée mais le gardien détourne en corner. Et bim, un peu plus tard on marque par Thauvin. Mais non, il y aurait eu une faute d’Ocampos sur le gardien monegasque. But annulé par le VAR. Des olé fusent à chaque passe monégasque, cela rappelle sûrement son pays à Fabregas. C’est le moment que choisissent les Winners pour transformer leur tribune en boîte de nuit. On monte la sono, on envoie les cotillons et on se lâche pour une fête improvisée, je me mets à danser volontiers même si je suis situé un peu plus bas parce que franchement je me caille. Les olympiens poussent avec l’énergie du désespoir, c’est brouillon, mais la réussite leur échappe, comme si le football avait décidé de toute façon de sanctionner une équipe qui ne le respecte plus depuis un bon moment, dirigée par un entraîneur sans idée, sans créativité. C’est la bronca au coup de sifflet final.
 
Comment ne pas être triste devant ce qu’il s’est produit ce soir sous nos yeux ?
 
Ce sera la confusion ensuite avec des joueurs qui restent sur la pelouse, qui semblent débattre sur l’utilité d’aller vers le public, on rappelle même ceux qui étaient déjà rentrés comme Ocampos, lequel revient pieds nus. Et ils avancent vers le Virage Sud sous les huées. Ils seront rejoints par Garcia qui leur demande de rentrer sous les « OM c’est nous », une scène surréaliste.

Alors, voulez-vous que je vous dise ? Comment ne pas être triste devant ce qu’il s’est produit ce soir sous nos yeux ? Perso, je voulais siffler, je voulais huer pendant le match, je m’y suis refusé. Je ne peux pas, j’aime trop l’OM. Mais les appels au départ de Garcia et de la direction, je ne me suis pas gêné. Nous sommes devant un immense gâchis. Il suffisait d’améliorer l’équipe en début de saison sur des postes identifiés. On a mégoté, on a tergiversé, on a fui la responsabilité, Garcia a voulu tout assumé et dirigé, il a mis tout un club dans l’erreur, et JHE le président fantoche qui ose organiser un colloque d’entrepreneur cette semaine avec Attali, cet intellectuel inutile qui a vampirisé tous les hommes de pouvoir depuis Mitterand, lui a laissé les mains libres comme un gros nigaud, coupable lui aussi. Ce soir, nous avons enterré nos ambitions. L’OM ne sera plus au rendez-vous de l’histoire pendant un long moment. C’étaient les funérailles du Champions Project, celles de nos illusions aussi.
 
Ce soir, nous n’avons pu battre le 19e du classement
 
L’OM, ce géant va de nouveau s’endormir pour une longue nuit et nous allons rester à son chevet jusqu’à ce qu’il se réveille pour rugir de nouveau comme aux plus beaux jours, avec on le souhaite le plus vite possible un bâtisseur à sa mesure. Ce club, plus qu’un club, ce mythe, n’est fait que pour tutoyer les sommets, il tourne le dos sans vergogne aux gestionnaires, à ceux qui méprisent les hommes et les femmes qui le portent depuis 120 ans, se transmettant la flamme de génération en génération. Il n’y aura pas de Ligue des Champions la saison prochaine, donc pas d’argent pour recruter. Il faudra vendre et jouer un peu plus haut que le ventre mou sans plus jamais croire aux rêves que l’ancien employé de Disney s’est chargé de nous vendre, ce gros empafé.
Ce soir, nous n’avons pu battre le 19e du classement, profiter des faux pas de Lyon et Montpellier. Quelle tristesse !
Qu’ils s’en aillent, qu’ils s’en aillent tous.

Vive le grand Roger Magnusson !

 
 
Thierry B. Audibert
 
 

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